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L'ÉCOLE ET LES GRÈVES RÉPÉTITIVES

Les adjoints de l'éducation renouent avec la "protesta"

Les protestataires annoncent une journée de grève, suivie par des sit-in, demain, devant les sièges des directions de l'éducation.

Une voix se tait, une autre s'élève. Le secteur de l'éducation n'en finit pas avec les mouvements de protestations. Le ministère de l'Education qui s'est engagé sur tous les fronts s'est retrouvé incapable de répondre favorablement à toutes les doléances de la corporation.
Les exigences sont énormes et les moyens à mettre en place sont limités, et ce, après l'adoption du programme d'austérité par le gouvernement suite à la chute du prix du pétrole sur le marché international. Le retard enregistré dans l'application de ses promesses sur le terrain risque de remettre l'école sur le brasier. Quelques jours après la fin du mouvement de contestation des enseignants contractuels, les adjoints de l'éducation reprennent la marche, demain, pour exiger la satisfaction de leur plate-forme de revendications datée de plusieurs années.
Affilié à l'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation (Unpef), le Comité national des adjoints de l'éducation a décrété une journée de grève, demain, qui sera suivie par des sit-in devant les sièges des directions de l'éducation à travers le pays, pour dénoncer l'attitude du ministère de l'Education et sa politique de marginalisation adoptée à l'égard de cette frange du personnel de l'éducation.
Dans un communiqué rendu public, le Comité national des adjoints de l'éducation s'estime «lésé par le ministère de tutelle», et le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui leur a déjà «promis la prise en charge» de leur plate-forme de revendications.
Les adjoints de l'éducation qui ont mis fin à leur mouvement de protestation après trois mois de grève suite à l'intervention du Premier ministre, n'arrivent toujours pas à voir leurs doléances se réaliser sur le terrain. Ils estiment que les promesses du gouvernement «ne sont que de la poudre aux yeux». Les initiateurs de cette action jugent que la protestation demeure la seule alternative qui reste devant eux pour faire valoir leur plate-forme de revendications qui tourne autour de la question de la promotion du personnel dans les postes d'adjoint de l'éducation et d'adjoint principal dans les rangs supérieurs, deux postes en voie de disparition, et «le calcul de 10 d'expérience dans la promotion au poste de conseiller de l'éducation.
En outre, la promotion du classement des adjoints de l'éducation des catégories 7 et 8 à la 11e, la révision du statut particulier des travailleurs de l'éducation, la valorisation de l'ancienneté professionnelle des adjoints de l'éducation et son introduction dans la comptabilité des années de la retraite sont également revendiquées».
Des dossiers sur lequel le gouvernement de Abdelmalek Sellal s'est déjà exprimé «en attendant l'application de la décision du gouvernement sur le terrain», selon la même source.
Enfin, les protestataires, indique le communiqué, sont favorables au dialogue sérieux et constructif afin de trouver une issue à leurs problèmes dans le calme et la sérénité, notamment en cette période sensible qui est celle des examens de fin d'année.

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