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IL SE HEURTE À LA RÉSISTANCE

Le vieux parti fait le ménage au forceps

Benzaïm refuse de se présenter devant la commission de discipline et menace de recourir à la justice.

Convoqué devant la commission de discipline qui se réunira le 1er avril prochain, le sénateur du FLN, Abdelouahab Benzaïm, continue à défier le secrétaire général du parti, menaçant même de l'ester en justice. Il est à noter que sa réaction est diamétralement opposée à celle des autres cadres du parti, au nombre de sept ou de huit, traduits devant ladite commission. Il refuse de se présenter devant la commission de discipline. Sachant qu'il encourt la radiation du parti, le richissime député de Annaba, Baha Eddine Tliba, contrairement au sénateur, a sollicité le pardon et la grâce du secrétaire général. En fait, le sénateur rejette catégoriquement l'idée de sa traduction devant cette fameuse commission, présidée par Amar Louazani. En commentant l'attitude du sénateur, Djamel Ould Abbès a indiqué récemment que «celui qu'on a offensé, et à qui l'on ne peut rien reprocher, n'a rien à craindre d'une commission de discipline». Poussant trop loin le bouchon, Benzaïm compte saisir, conjointement avec d'autres membres du comité central, «le tribunal administratif contre Djamel Ould Abbès pour exiger le gel de ses activités et la tenue de la session ordinaire du comité central». Il a fait savoir que dans cette optique, une réunion avec d'autres membres du comité central s'est tenue récemment pour débattre de cette action en justice. Il reproche à Ould Abbès «de piétiner le statut et le règlement intérieur du parti car aucune session du comité central n'a été organisée en 2017». Il lui reproche également «d'avoir modifié la composition des membres de la commission de discipline et de ne lui avoir pas envoyé de convocation, 15 jours avant la réunion de la commission comme le stipule le règlement». Dans cet ordre d'idées, le secrétaire général du parti, a souligné que «la tenue du CC, conditionnée par la réception des bilans de 48 wilayas sur les réalisations du président de la République et l'élaboration d'un document global y afférent, devrait se tenir avant la fin du mois d'avril. Soupçonnant des manoeuvres dans les coulisses, il a souligné qu'à côté de la lecture et de l'adoption des bilans moral et financier du secrétariat général, la session du CC sera consacrée principalement à la présentation du document global portant le bilan de toutes les réalisations, dans tous les secteurs, du président de la République depuis 1999. A titre de rappel, la commission de discipline a été installée par le secrétaire général, au début de février dernier, suite à l'annonce de l'initiative de Tliba, visant la création d'une coordination pour le soutien au 5e mandat du président Bouteflika. Dans ce contexte, le patron du FLN a lancé lors de sa dernière sortie: «Je demeure la sentinelle du parti et je n'accepterai pas qu'on réédite le scénario de 2004.Le FLN n'est ni un marchepied ni un bien vacant.» Il avait également signifié qu'il continuera à faire le ménage: «La commission de discipline a proposé d'exclure du parti trois membres du comité central. Il s'ensuivra l'exclusion du quatrième, voire du cinquième», avait-il révélé. Dans sa riposte, à travers son cinquième message posté avant-hier sur sa page Facebook, Benzaïm revient à la charge: «Je déplore encore une fois, le fait que le secrétaire général ait renoué avec ses pratiques injustes, sa «hogra», son diktat et son régionalisme exécrable, utilisés pour réduire au silence ses adversaires honorables», a-t-il accusé. «Je diverge avec toi sur la gestion du parti, est-ce pour autant, que je dois être exclu du parti?», s'est-il interrogé. Et d'ajouter: «Je suis membre du comité central du parti comme vous et membre du Conseil de la nation, élu avec 550 voix.» Pour rappel, les mouhafedhs et les parlementaires ont paraphé des déclarations d'allégeance et de soutien à toutes les décisions prises par Ould Abbès. Toutes ses actions ont été fustigées par le sénateur qui, dans sa quête de soutien à sa cause, a fait appel à tout le monde: militants, élus et représentants des médias. D'après le sénateur, le secrétaire général ne développe pas un discours de haute facture, à la hauteur d'un parti se préparant à participer à la gestion de l'Etat à travers nos ministres, nos parlementaires et nos militants...».

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