ASMIDAL
Le syndicat s’oppose à la privatisation
La production, qui était de 410.000 tonnes en 1996, avoisinait les 1.147.000 tonnes en 2001.
Un mouvement de protestation a été observé, hier, par les travailleurs au siège d´Asmidal.
Les syndicalistes d´Asmidal pointent un doigt accusateur en direction de l´inspecteur général du Mpcr Ali Benaïssa qui, selon eux, «veut précipiter la privatisation d´Asmidal par le recours au gré à gré pour faire passer des pseudo-partenaires avec la complicité de certains hauts placés´´ pour profiter de la situation financière actuelle au détriment de l´économie nationale». Ces partenaires «imposés» par le Mpcr «ne répondent pas aux critères exigés par le cahier des charges», estiment les syndicalistes qui révèlent que l´entreprise algérienne Fertlage et son associée espagnole Fertibinia qui ont eu gain de cause dans l´ouverture du capital d´Asmidal, «sont en situation de faillite depuis quelques années».
Aux syndicalistes de s´interroger: «Alors qui veut brader Asmidal en sa faveur?». Asmidal, depuis 1997, a connu une nette amélioration de la production et des exportations. Le chiffre d´affaires est également en augmentation. De 9 milliards de dinars en 1996, il est passé à 11 milliards de dinars en 2001.
La production, qui était de 410.000 tonnes en 1996, avoisinait les 1.147.000 tonnes en 2001. Il en est de même pour l´exportation des engrais qui était de 146.000 tonnes avec un chiffre d´affaires de 28 millions de dollars en 1996 et qui est passée à 1.507.000 tonnes avec 61 millions de dollars en 2001. Les travailleurs d´Asmidal, et à leur tête le syndicat, affichent leur disponibilité pour le partenariat à condition que le partenaire ait une forte assise financière et un apport technologique conséquent pour assurer un développement et une consolidation des résultats déjà très satisfaisants qu´affiche le groupe Asmidal depuis quatre ans. Enfin, une réunion avec le partenaire social d´Asmidal aura lieu, demain, au ministère de tutelle (Mpcr) et une autre journée de protestation sera organisée à Arzew, mercredi prochain, afin de barrer la route aux «opportunistes épaulés», précise le syndicat qui ne veut pas «céder Asmidal après autant de sacrifices de ses travailleurs».