L'Expression

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LE MAINTIEN DU STATU QUO MENACE LE PROCESSUS INSTITUTIONNEL

Le spectre du chaos?

Le temps est précieux dans cette situation exceptionnelle et délicate à laquelle est confronté le pays, les démarches se multiplient, les schémas se font connaître ouvertement pour parer au risque d'un blocage institutionnel qui n'arrangera que les affaires des tenants du statu quo.

L'ombre de l'impasse institutionnelle se profile à l'horizon, la crise politique s'affiche comme un énoncé inéluctable, l'atmosphère est peu reluisante quant à une issue qui tiendra compte du processus constitutionnel qui est maintenant hors jeu. Le mouvement historique du 22 février est à son acte V, mais le système en place ne semble pas suivre ce processus. Il se profile une situation annonciatrice de quelque chose de chaotique si le dégel ne trouve pas son issue, tenant compte de la légitimité constitutionnelle. Le décor politique et institutionnel prend une tournure dangereuse. Cet imbroglio institutionnel pousse un nombre très important de corporations et de syndicats et autres unions professionnelles et estudiantines à sortir de l'aspect ordinaire et spontané des manifestations comme cela a été conçu pour la dynamique populaire du 22 février jusqu'à son acte V qui n'a pas atteint son objectif escompté, à savoir la démission du président sortant et le départ du système. Les syndicats autonomes et les travailleurs du secteur économique qui se reconnaissent dans la Centrale syndicale veulent entamer une nouvelle dynamique qui repose sur une pression pacifique, mais qui ira dans le sens jugé «efficace» quant à l'aboutissement de leur revendication consistant en le changement du système et la démission du président sortant avant l'approche de l'échéance de la fin de mandat présidentiel en cours; c'est une manière de faire le forcing à travers une grève générale dans les secteurs économiques stratégiques pour accélérer le processus du changement et donner plus d'étoffe à la mobilisation qui a été enclenchée par le mouvement populaire du 22 février à nos jours. C'est ce qui se dessine actuellement pour passer vers une étape de la mobilisation comme réponse aux tergiversations et aux atermoiements du système en place qui mise sur l'essoufflement de la mobilisation populaire dans la rue. Le temps est précieux dans cette situation exceptionnelle et délicate à laquelle est confronté le pays, les démarches se multiplient, les schémas se font connaître ouvertement pour parer au risque d'un blocage institutionnel qui n'arrangera que les affaires des tenants du statu quo. Les perspectives sont sombres, l'enjeu est quasi risqué au regard des décantations qui favorisent l'émergence d'une issue qui maintiendra le processus institutionnel et constitutionnel. Des forces centrifuges participent avec une arrière pensée fondée et avérée quant à un scénario de chaos qui se profile à l'horizon. Tant qu'il y a un peu de temps qui nous sépare de la date fatidique de l'achèvement du mandat présidentiel, user de l'article 102 apparaît comme d'une espèce d'ultime mécanisme de sauvetage du pays et préparer une transition douce et sereine.

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