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Le réveil de l'urne a-t-il sonné?

Avec le nombre de partis de l'opposition qui sont partants aux urnes, le pouvoir semble être très à l'aise sur cette première élection qui interviendra après la révision de la Constitution.

Tout le monde descend dans l'arène. Après un sommeil approfondi, les partis politiques, en particulier ceux surnommés «microscopiques» sont sortis de l'ombre. Ce week-end, ils étaient nombreux à animer la galerie. Ancien ou nouveau, petit ou grand, partisans de la coalition ou de l'opposition, tous se sont donné le mot pour envahir la scène. L'ambiance électorale s'installe sérieusement. A cinq mois du rendez-vous crucial des législatives, les partis politiques s'agitent dans tous les sens. L'angoisse de l'urne fait bouger même les moins convaincus. Le décor de ce week-end, donne l'impression que le coup de sifflet a été donné. Conférence de presse, rencontre des états-majors, réunion ordinaire, meetings sont autant d'activités qui ont meublé l'agenda du premier week-end du mois de novembre. Les observateurs de la scène politique estiment que cette animation donne un avant-goût d'une campagne électorale qui promet d'être serrée. La liste des partis qui participent à cette élection ne cesse de s'élargir. Les partis de l'opposition qui ont brandi au départ la menace du boycott renoncent. Nombre d'entre eux ont annoncé, samedi dernier, leur participation aux prochaines compétitions électorales. Malgré leurs doutes sur la neutralité de l'administration et les garanties d'un scrutin transparent, les partis de l'opposition s'invitent à la course. Le MSP qui a tenté de cultiver le suspense a fini par cracher le morceau. Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a annoncé officiellement son entrée dans l'arène. «Le MSP a officiellement décidé de participer aux élections législatives de 2017 avec ses listes», a indiqué le président de la formation Abderrazak Makri dans une conférence de presse qu'il a animée à l'issue de la réunion de son conseil de la choura. Makri a même assuré que son parti était prêt pour cette échéance. Un secret de Polichinelle pour personne. Le patron du MSP n'a pas livré l'orientation de son parti bien avant la réunion du Conseil constitutionnel. Ce dernier n'était pas le seul. Même ses anciens alliés lui ont précédé le pas. Le mouvement Ennahda de Mohamed Douibi a tranché sa participation aux élections vendredi soir lors de la tenue d'un conseil consultatif du parti. «A l'issue d'une session extraordinaire tenue vendredi à Alger, le conseil consultatif a décidé la participation du mouvement aux prochaines élections législatives, afin de poursuivre son rôle pionnier sur la scène politique, de continuer à défendre les intérêts des citoyens et de concrétiser son projet national», a indiqué un communiqué du mouvement. Le Mouvement El-Islah, s'est également manifesté. Son secrétaire général, Filali Ghouini, a indiqué samedi que sa formation politique «sera en première ligne pour préserver la stabilité et renforcer le front intérieur». S'exprimant à l'ouverture de la session ordinaire du bureau national de sa formation politique, M.Fillali a fait savoir que le Mouvement El-Islah qui a décidé de participer aux prochaines législatives «estime que le renforcement du front intérieur passe par un projet consensuel appuyé par une large base populaire». Ce n'est pas tout. Le président du Front de l'Algérie nouvelle (FAN), Djamel Benabdeslam qui a déserté la scène pendant un moment est revenu. Lors d'un meeting qu'il a animé vendredi à Oum El Bouaghi, Benabdeslam a annoncé que sa formation politique participera aux prochaines échéances électorales locales et législatives. «La participation du FAN au prochain rendez-vous électoral traduit le militantisme de sa formation politique pour la consécration des valeurs de la démocratie comme acquis civilisationnel dans la pratique politique», a-t-il précisé. Vu que le Rassemblement pour la culture et de la démocratie avait confirmé sa participation, il ne reste que le Front des forces socialistes et le parti de Talaie El Houriat qui n'ont pas encore affiché leur position sur cette échéance. Or, avec le nombre des partis de l'opposition qui sont partants aux urnes, le pouvoir semble être très à l'aise sur cette première élection qui interviendra après la révision de la Constitution. Durant ce week-end, même les partis traditionnels ont investi le terrain. Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès a appelé ses cadres à se mobiliser pour le rendez-vous de septembre. Il a mis en garde contre le recours à l'argent sale pour les candidatures. «Celui qui recourra à l'argent sale lors des prochaines échéances électorales sera définitivement renvoyé du parti», a-t- il affirmé lors d'une réunion avec les cadres du parti tenue à l'hôtel El Aurassi.

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