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7E ÉDITION DU SALON DE L'OPTIQUE ET DE LA LUNETTERIE

Le rendez-vous des pros

Placée sous le patronage du ministère de la Santé et inaugurée par les cadres des ministères du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale et de la Formation professionnelle, la 7e édition du Salon de l'optique et de la lunetterie semble avoir trouvé son espace. Un espace qui se professionnalise et qui prend de l'allure. 20 exposants ont pris part à ce rendez-vous professionnel.
Des opérateurs représentant les fabricants de verres, de lunetterie de marques mondialement connues, importateurs agréés de matériel et d'équipements pour ophtalmologues et secteurs sanitaires... tout un échantillonnage de matériel exposé au grand bonheur des spécialistes.
Les premiers à visiter ce salon c'est bien entendu les opticiens venus de plusieurs wilayas et même des opérateurs étrangers ont été remarqués. Un signe qui ne trompe pas. Le Salon d'Alger se fait une place parmi les grands.
Les ophtalmologues qui se sont fait discrets ont approché les opérateurs pour convenir d'un rendez-vous ou alors obtenir un maximum d'information sur les équipements exposés fruit de la dernière technologie. Ils se sont même adonnés à des tests démontrant la fiabilité de ces équipements. Au premier jour, près de 500 visiteurs ont foulé le sol de cet espace, un record reconnaissent les participants satisfaits des premiers contacts.
Le gérant de concept optique de Annaba, reconnaîtra que le salon pourra espérer sa place sur les agendas des experts de la profession et des salons qui se tiennent sur la rive méditerranéenne, c'est l'avis de Merzougui optique ou encore de Karim Lutech, de Hamid L. du laboratoire de verres ophtalmiques de Sodis ou encore de Optique distribution de Madame Bentata de Sinal. «Nous pouvons aujourd'hui, travailler sur la naissance de notre association, il est temps que le bricolage cesse, que la profession s'expose à des actes illégaux de la part de ceux qui ne cherchent pas à se professionnaliser mais plutôt à se faire un chiffre d'affaires sur le dos de cette activité qui est presque livrée à elle-même» dira un optométriste de passage au salon.
Les étudiants présents sur cet espace, on réagi, ce sont des techniciens supérieurs (TS) en optique lunetterie, formés par l'Institut national de technologie et d'entretien électromécanique (Iteem), qui se sentent perdus ne sachant quoi faire de leurs diplômes.
«Les pouvoirs publics refusent de reconnaître notre diplôme et nous ne pouvons donc pas exercer notre fonction libérale, nous sommes amoureux de ce métier, nous voudrions l'exercer, nous refusons de croire que nous avons étudié pour rien, nous avons terminé nos études en 2005 après trois ans de formation et voilà que nous nous trouvons livrés à nous-mêmes, devenus des chômeurs de luxe et ce en dépit de notre formation.»
C'est le message lancé depuis ce salon par les étudiants qui souhaiteraient voir plus clair.
Le salon qui fermera ses portes aujourd'hui aura indiscutablement mobilisé les professionnels qui s'engagent à en faire un espace international afin d'imposer cette activité sur les différents marchés tant de la santé, de la formation professionnelle, du commerce ou encore du travail.

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