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IL A TENU UNE SESSION ORDINAIRE

Le RCD condamne l'agressison israélienne

La transition exige de toutes les forces d'élargir les initiatives en cours pour privilégier la décantation dans le champ public.

Dans le communiqué sanctionnant les travaux de la session ordinaire de son secrétariat national tenue vendredi dernier à Alger, le RCD estime que «l'appel à l'organisation d'une transition démocratique suscite adhésions et débats». La transition exige de toutes les forces patriotiques et de la société civile, «d'élargir les initiatives en cours pour privilégier la décantation dans le champ public, préalable à toute refondation et sauvegarde nationale», est-il souligné. Le parti est revenu également sur le rejet par la wilaya d'Alger de la demande d'autorisation de la tenue de la conférence thématique de la Cldt. «L'interdiction de la conférence de la Cltd illustre (...) les égarements et les faux-fuyants d'un système délétère qui, pour contrer une dynamique populaire (...) se fourvoie dans l'abus, la répression et les combats d'arrière-garde», rapporte ce document. Dans ce contexte, il est relevé que les appels au pouvoir pour initier des réformes et éviter le chaos au pays «ne font que retarder la nécessaire mobilisation pour créer le rapport de forces indispensable pour redonner la parole au peuple algérien». Concernant la crise de Ghardaïa, cette formation politique note que «la politique du pire du pouvoir a fait exacerber la situation dans la vallée du M'zab par la provocation, la répression, la manipulation des crispations identitaires et communautaires, l'instrumentalisation de la justice et la consécration de l'impunité qui font que des populations entières soient livrées à elles-mêmes».
La tragédie qui ensanglante la région de Ghardaïa depuis plus d'une année est «un drame humain et national qui pose en termes crus, l'inadaptation système-société et signe l'échec du monolithisme institutionnel et culturel imposé au pluralisme de la société». La Kabylie, relève ce document, est «abandonnée aux groupes maffieux après le printemps noir de 2001 qui a fait fuir de la région l'essentiel des investisseurs dans le sillage de l'assassinat, resté à ce jour impuni, de 126 jeunes par les forces de répression du régime». Les kidnappings récurrents et impunis, inaugurés depuis une dizaine d'années en Kabylie, «s'exportent sous le regard impassible et impuissant de l'Etat jusqu'aux régions du Sud», est-il relevé. Le RCD considère que «la nouvelle annonce d'un plan gouvernemental pour Ghardaïa est une duperie supplémentaire lorsque l'on sait que le pouvoir continue d'imposer ses interlocuteurs pour la région». Quant au crash de l'avion Air Algérie, le RCD s'indigne de «la frilosité et de l'approximation qui ont caractérisé la gestion de ce douloureux accident par les pouvoirs publics». Plus loin il est souligné que «le retrait de l'Algérie devant la tutelle de l'ex-puissance coloniale est une caricature des errements diplomatiques, de l'incurie, des reniements et de la soumission du pouvoir actuel». Au plan international, le RCD condamne avec la plus grande vigueur cette lâche offensive face à des populations civiles vulnérables. Par ailleurs, le secrétariat national du RCD s'est réuni avant-hier en session ordinaire, à Alger. L'évaluation des activités des structures du Rassemblement et l'examen de la situation politique et sociale du pays à la lumière des développements intervenus aux plans national et international, figuraient à l'ordre du jour.

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