L'Expression

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ANNABA

Le Ramadhan de l'insécurité

L'escalade de la criminalité a atteint des pics alarmants, et ce, en dépit du dispositif sécuritaire, spécial Ramadhan, engagé par la sûreté de wilaya de Annaba, aux fins d'assurer la sécurité des biens et des personnes, particulièrement en cette période ramadhanesque. Une période, notons-le, qui demeure propice à la recrudescence de la criminalité sous toutes ses formes.
Bien que la tâche des services sécuritaires consiste en la vérification d'identité, fouille des personnes et des véhicules suspects, le phénomène de la criminalité subsiste encore et toujours, notamment dans les zones classées à haut risque, comme le champs de Mars, la station Kouche, la Colonne, et d'autres quartiers devenus à leur tour des coupe-gorge. Sans pour autant oublier la vieille ville, appelée communément la Place d'armes, fief du banditisme. Depuis le début du mois sacré, Annaba s'est transformée en un véritable ghetto, où les bandes de voyous opèrent au vu et au su de tous, défiant pour ainsi dire toute autorité.
Il ne se passe pas un jour sans que la ville de Annaba n'enregistre un acte de banditisme, de violence, même les sautes d'humeur, provoquent parfois l'irréparable. En effet, depuis le début du mois du jeûne, plusieurs actions criminelles ont été enregistrées. On dénombre pour l'heure, assassinats, dont les victimes ont succombé les uns sur-le-champ, les autres des suites de leurs blessures.
A ce titre, on citera le crime de Berrahal, commis, à l'issue d'une bagarre entre des voisins, qui s'est achevée par la mort tragique d'un père et de son fils décédés hier à l'hôpital Ibn Roched de Annaba, après avoir reçu des coups de couteau mortels.
Autre crime commis, avant-hier, lundi, à la vieille ville, est à signaler où le cadavre d'un homme a été découvert, gisant dans son sang. Selon les premières informations, la personne aurait été victime d'agression, qui lui a été fatale, dans ce nid de la criminalité.
C'est dire que les agressions à l'arme blanche se taillent la part du lion. La gent féminine demeure la proie rêvée, pour les bandes de voleurs à l'arraché et à l'arme blanche, pour subtiliser les biens de leurs victimes, souvent en possession, outre, de téléphones portables et quelques bijoux, de fortes sommes d'argent pour les courses ramadhanesques. Il faut dire que la présence des agents de police est devenue symbolique, du moment qu'elle ne dissuade plus des délinquants et les bandes de voleurs qui opèrent en terrains conquis. Outre cette recrudescence de la criminalité, il y a les sautes d'humeur qui viennent mettre de l'huile sur le feu. Ainsi, certaines bagarres sont provoquées par des sautes d'humeur ramadhanesques, liées au manque de nicotine et de caféine et qui aggravent la tension. C'est tout le long du mois sacré que des rixes, pour un oui ou pour un non, finissent dans un commissariat de police, ou aux urgences.
Une semaine de jeûne, et la situation sécuritaire en dit long sur les jours à venir à Annaba, où vols, agressions et meurtres odieux s'affichent à la hausse et en ce mois sacré.

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