L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Cour militaire de Blida

Le procès en appel de Tartag prévu ce mercredi

Incarcéré depuis décembre 2020, l’ancien coordinateur des services de sécurité et de sûreté comparaîtra avec quatre autres prévenus.

Le procès en appel du général-major à la retraite, Bachir Tartag, ancien coordinateur des services de renseignement, devrait comparaître, ce mercredi, devant la cour militaire de Blida. Incarcéré depuis décembre 2020, l'ancien coordinateur des services de sécurité et de sûreté, le général-major à la retraite Bachir Tartag comparaîtra, avec quatre autres prévenus, à savoir l'ex-patron de la sécurité de l'armée, le général Nabil Benazzouz et deux ex-responsables de l'antenne de la sécurité intérieure pour la wilaya d'Alger, le colonel Smaïn et son successeur le colonel Lotfi, ainsi que le chef du service juridique du même service, le colonel Abdessadok. Poursuivi pour abus de fonction, Bachir Tartag avait été condamné, le 10 mars 2021, à 6 ans de réclusion, par le tribunal militaire de Blida. Le général Benazzouz a écopé de 5 ans de prison ferme. La même peine a été prononcé contre le colonel Smaïn, et son successeur, le colonel Lotfi, alors que le colonel Abdessadok, a été condamné à 4 ans de prison ferme. Les accusés sont poursuivis, en vertu de l'article 29 de la loi relative à la prévention et à la lutte contre la corruption, qui prévoit «un emprisonnement de 2 à 10 ans et d'une amende de 200 000 à 1 000 000 DA, pour tout agent public qui soustrait, détruit, dissipe ou retient sciemment et indûment, à son profit ou au profit d'une autre personne ou entité, tout bien, tous fonds ou valeurs, publiques ou privées, ou toute chose de valeur qui lui ont été remis soit en vertu, soit en raison de ses fonctions». Le tribunal militaire reproche aux accusés d'avoir violé la procédure de détention des fonds saisis dans le cadre de trois dossiers. Les faits remontent à 2017 et concernent trois affaires.
La première est liée à la saisie d'une somme de 95 millions de dinars et d'une quantité de bijoux en or estimée à 17 kilogrammes lors d'une opération de perquisition effectuée par les éléments de la sécurité intérieure au niveau de la villa appartenant à Mme Maya, de son vrai nom Nachinèche Zoulikha, présumée fille du président déchu, Abdelaziz Bouteflika. La villa en question, portant le numéro 143 est située au niveau de la résidence d'État de Moretti, à Club des Pins. Ce dossier, chapeauté par les services de renseignement a été d'abord «bloqué» sur instruction «venue d'en haut» avant qu'il soit rouvert en 2020 par le tribunal de Cheraga et le tribunal militaire de Blida, sur la base d'une nouvelle instruction. Le deuxième dossier est lié au commerce des têtes de listes de candidature du FLN aux élections législatives de 2017. Une somme de 20 millions de dinars et 200 000 euros a été saisi sur le fils de l'ex-secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, El Wafi, lors de son arrestation à la résidence d'Etat de Club des Pins. Le troisième dossier est lié à une affaire de corruption, impliquant un membre du bureau politique du FLN et députée de Boumerdès, Salima Othmani.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours