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TRAITEMENT PAR LA RADIOTHÉRAPIE

Le problème des cancéreux sera réglé d'ici à 2015

Enregistrant un taux de 40% en termes de vente sur le marché national, le médicament de type générique continue d'enregistrer des méfiances quant à la qualité des produits.

«Il est question de 43.000 à 45.000 nouveaux cancéreux. Mais, l'Etat est en train de s'organiser et développer tous les moyens nécessaires afin de prendre en charge gratuitement les cancéreux», a déclaré Abdellah Khelladi Bouchenak, secrétaire général du ministère de la Santé, qui a inauguré le Salon international du médicament générique, hier à la Safex, aux Pins maritimes à Alger.
Tout en avançant que d'ici 2014-2015 au maximum, l'Algérie ne sera plus dépendante en matière de radiothérapie, de chirurgie et chimiothérapie de pointe. S'agissant de la lenteur des rendez-vous, M.Bouchenak a affirmé que la pression est liée surtout à l'affluence de nombreux patients vers le Nord notamment au CPMC, d'Alger.
Dans ce sens, il a annoncé «l'ouverture prochaine de trois laboratoires et centres de soins à Sétif, Batna et Annaba afin de désengorger la capitale et d'essayer de stabiliser les soins dans chaque région, où il y a une forte pression, sans pour autant oublier la prise en charge de cas de maladie, telle que le diabète».
Par ailleurs, près de 80 exposants activant dans le secteur de la production et distribution du générique, ont tenu à participer à ce Salon qui s'inscrit dans la catégorie internationale et qui se tient du 16 au 19 mars au Palais des expositions, Pins maritimes à Alger.
Répondant à la prise en charge des cancéreux, enregistrant un taux de 40% en termes de vente sur le marché national, le médicament de type générique continue d'enregistrer des méfiances quant à la qualité des produits, malgré les assurances qui ont été avancées de part et d'autre, par les producteurs, les médecins et le responsable du Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques (Lncpp), à sa tête le Pr Mansouri.
«Le problème qui se pose, c'est l'absence de la mise en valeur du Genséric sur le marché national. Autrement, le Genséric présente les mêmes qualités et caractéristiques du princeps», a déclaré le Pr Mansouri en marge du Salon, tout en rassurant que les laboratoires d'analyses sont à cheval sur tout ce qui concerne les études de bioéquivalence du générique par rapport au produit princeps.
Tombé dans le domaine public qui exige un minimum de 15 ans avant le copiage du produit original (princeps), la reproduction du générique devra ouvrir un large débat sur larévision de la durée.
«Tenant compte de la très forte commercialisation du générique, dont les USA en tant que leaders mondial en termes de production du médicament, ce pays enregistre un taux de plus de 80% de la consommation du générique, d'où la crainte du producteur originel du médicament qui se retourne contre eux», selon des médecins de l'opérateur mondial Sanofi, qui ont requis l'anonymat.
De leur côté, d'autres médecins généralistes et spécialistes ont révélé que la prescription du générique s'effectue selon les réclamations des patients.
«Quand je reçois des patients qui me demandent de changer tel ou tel générique qui n'a pas amélioré leur situation, je mets une croix sur le médicament et je ne le prescris plus aux autres patients», a affirmé Dr M.L.
Entre les produits pharmaceutiques d'origine et le générique, les opérateurs des deux protagonistes vivent une véritable guerre silencieuse qui s'effectue dans les coulisses afin de défendre leurs intérêts.
S'agissant des équipements médicaux, des opérateurs se sont plaints du marché informel des produits contrefaits chinois, notamment qui font concurrence aux produits locaux, malgré la qualité nettement supérieure aux produits d'importation.

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