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ALORS QUE SON APPLICATION N'EST PAS OBLIGATOIRE

Le préscolaire divise l'école

«Les écoles ayant appliqué l'enseignement préparatoire ont réalisé un taux de réussite de 90%.»

L'importance du «préscolaire» se confirme de jour en jour. Les enfants qui ont eu la chance d'être inscrits dans des classes préparatoires dans le cycle primaire ont un niveau plus élevé et une meilleure capacité de compréhension, par rapport aux autres qui n'ont pas fait de classe préparatoire. Les résultats le confirment. Lors de la clôture de la conférence régionale d'évaluation des résultats des examens pour les wilayas du Nord et des Hauts-Plateaux, la ministre de l'Education nationale Nouria Benghebrit l'a affirmé, chiffres à l'appui.
En effet, elle a souligné l'importance des classes préparatoires dans le cycle primaire en précisant que les écoles ayant appliqué l'enseignement préparatoire ont réalisé un taux de réussite de 90%. Dans le même sens, la première Dame de l'Education nationale a également indiqué que la généralisation des classes préparatoires au niveau de tous les établissements scolaires du pays, émanait du souci du ministère quant à la «consécration des principes d'équité en faveur des élèves en matière de réussite».
Par ailleurs, parmi les recherches menées sur le préscolaire en Algérie, le Crasc avait indiqué deux points importants qui sont les suivants: «D'une part, la production de savoirs sur la petite enfance et sa prise en charge pédagogique et d'autre part l'analyse et contribution à l'amélioration du système de préscolarisation.
L'évolution du préscolaire est marquée par le paradigme de l'extension qui peut sans aucun doute présider, dans le cadre de la réforme du système éducatif, à sa généralisation progressive pour les enfants de cinq ans.» La même étude avait indiqué que la convergence des tendances actuelles vers la généralisation du préscolaire nécessite une réflexion sur les profils de formation, itinéraires et référents théoriques des éducateurs sur le terrain, dans la mesure où, ce sont d'abord les éducateurs qui sont impliqués dans le processus de réforme en tant qu'utilisateurs du nouveau référentiel du préscolaire, diffusé par le ministère de l'Education nationale.
En revanche, l'association des parents d'élèves semble avoir un autre avis concernant le préscolaire en Algérie. Contacté par nos soins, le président de l'Association nationale des parents d'élèves Khaled Ahmed, a déclaré à L'Expression, que le problème de l'Ecole algérienne n'est pas le préscolaire, mais la formation des enseignants. «C'est intolérable de doter certains établissements scolaires de classe préparatoires et d'autres non. C'est une injustice sociale. Le préscolaire n'est pas obligatoire et le problème du niveau est ailleurs», a expliqué M.Khaled en précisant que les services concernés doivent instaurer un climat sain pour l'enseignant et l'élève. S'agissant de la dernière évaluation des résultats des examens pour les wilayas du Nord et des Hauts-Plateaux, il a estimé que cette évaluation n'est pas reconnue par son association.
«On refuse cette évaluation, le préscolaire n'existait pas avant 2008 et pourtant le niveau était toujours catastrophique.» Il a insisté sur la formation des enseignants. Par ailleurs, dans une déclaration plus qu'étonnante, il a indiqué que près de 90 établissements gérés par la gent féminine souffrent de problèmes de gestion. Il a argumenté ses dires par «les directrices ne prennent pas de décisions».
«Je vous donne un exemple, les établissements gérés par des femmes refusent de construire des cantines, l'extension et notamment l'installation des bureaux pour les parents d'élèves» regrette-t-il, en souhaitant la réussite de la prochaine rentrée scolaire sans perturbation et retard.

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