Le poulet prend les airs

Les prix du poulet sont repartis à la hausse à la veille du mois sacré. Alors qu'il était vendu vendredi dernier à une moyenne de 470 DA le kilo, son prix a atteint les 520 DA au marché de Birkhadem, qui est pourtant l'un des plus prisés des ménages de l'algérois en raison des prix concurrentiels qui y sont pratiqués. C'est ce que nous avons constaté sur place, hier lors d'une virée effectuée afin de «surveiller» les prix des fruits et légumes. Le prix de l'escalope de poulet a atteint les 900 DA le kg, alors qu'il était cédé il y a encore quelques jours à 780 DA, soit 120 DA de différence. Cette nouvelle envolée des prix a empêché les petits ménages de s'approcher des produits proposés. Il y a encore quelques jours les commerces des vendeurs de viandes blanches étaient priss d'assaut par les citoyens munis de leurs couffins. On y jouait des coudes pour s'arracher une poule. Les ventes en viandes blanches étaient timides comparativement à ce que nous avions constaté vendredi dernier. Les présentoirs étaient se faisaient renflouer sans cesse, et il fallait avancer à petits pas, parmi la foule en attendant qu'une place se libère du côté des étals. Du côté viandes rouges locales, les prix sont «brûlants», affirment les ménages. La viande bovine locale est cédée à une moyenne de 1900 DA le KG, et ceux de la viande de mouton est cédée à 2750 DA le kg. Le ‘'refuge‘' du citoyen, selon leurs termes est la viande de l'importation vendue à 1200 DA/kg. Les chefs de familles se sont rabattus sur cette denrée. D'ailleurs, à notre arrivée peu après 10h, une poignée de personnes hommes et femmes, visiblement un groupe de collègues pressaient le pas pour rejoindre leurs lieux de travail le plus tôt possible. Nous les avions suivi, jusqu'à l'une des boucheries spéciales du marché. «Le voici, c'est lui et la marchandise est disponible», déclare avec soulagement la guide du groupe. C'est le rush pour la viande de l'importation devant le présentoir de la petite boutique. Les pruneaux secs d'importation, précisément de l'Argentine sont également la star du souk. En plus de la viande, ce produit est «Lhem Lahlo», l'un des plats algériens, notons-le, indispensable à la préparation de metsspréférés durant le mois de Ramadhan. «Khabar Aadjil (info urgente: Nglr) les pruneaux de l'Argentine sont à 950 DA le kg, je défie tout commerçant pouvant le vendre à ce prix», lançait un jeune vendeur dont le petit magasin a été pris d'assaut par les ménages. Les pruneaux et les abricots sec locaux sont, notons-le, vendus à 1 800 DA le kg. Côté fruits et légumes, tous les produits sont disponibles, et les prix connaissent à Alger une baisse d'environ 15 à 20 DA le kg, comme c'est le cas de la carotte dont les prix ont baissé de 60 à 40 DA le kg, où encore pour la courgette dont les prix ont chuté de 100 à 85 DA. Le roi de la marmite, ‘'l'oignon ‘' et la pomme de terre, leurs prix restent inchangés. Ces deux denrées sont respectivement cédées respectivement à une moyenne de 80 DA/kg, et 60 DA/kg. Pour ce qui est des prix de la tomate, ceux-ci brûlent à petit feu ont atteint les 110 DA le kilo alors qu'elle était cédée il y a quelques jours à 85 DA le kg. Les haricots verts sont passé de 220 DA le kg à 230. Pour ce qui est des fruits, les oranges sont toujours cédées à 100 DA le kg. Les prix de la fraise enregistre une baisse notable. Ils ont chuté de 280 à 220 DA le kg. Les meilleures dattes sont cédées à 750 DA le kg, et la banane est quant à elle affichée à 330 DA le kg. Ce fruit est vendu à 40 DA plus cher, à juste à coté! à Kouba, l'Hussein Dey, la banane est cédée à 370 DA le kg. Bref! Les citoyens de l'Algérois se font petit à petit plumer au fur et à mesure que le Ramadhan 2024 approche! Rendez-vous dans les prochaines heures pour tâter le pool de la mercuriale à la veille du mois de jeûne