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BELKHADEM, HARRAOUBIA ET LOUH LE CONFIRMENT

Le patronat soutient une revalorisation du Snmg

C’est dans le cadre de commissions mixtes patronat-Ugta que doit se trouver une consensus afin de réactiver les conventions, branche par branche.

Dans le prolongement de la rencontre ayant réuni les représentants du gouvernement et de la Centrale syndicale, Ugta, portant sur la question de la revalorisation des salaires, M.Habib Younsi, président de la Confédération générale des entrepreneurs algériens (Cgea) a déclaré sur les ondes de la Radio nationale Chaîne III, que le patronat était disposé à une augmentation du salaire national minimum garanti (Snmg). Il s´est montré cependant prudent quant aux mécanismes et conditions qui doivent conduire à cette mesure. Pressé de donner son avis sur la proposition d´augmentation des salaires dont la fourchette oscillerait entre 3000 et 6000 DA, le patron des patrons algériens pense que le principe de cette augmentation repose sur les capacités d´amortissement d´une telle masse financière qui, selon les experts, s´élèverait à 540 milliards de dinars dont 40 milliards pour le secteur économique.
C´est donc dans la problématique de la croissance et de la distribution des richesses que les différents partenaires doivent aboutir à un accord.
Le secteur économique sur lequel repose la croissance évolue dans le cadre du maintien de ses équilibres financiers.
C´est dans le cadre de commissions mixtes patronat-Ugta que doit se trouver un consensus afin de réactiver les conventions, branche par branche.
Pour M.Younsi, certaines entreprises de petite taille (10 personnes) ne pourront pas supporter une augmentation de salaire de cet ordre (3000 à 6000 DA). Cela risquerait de mettre en péril leur situation budgétaire. Il est nécessaire, toutefois, de rééquilibrer les salaires du secteur économique, ajoute-t-il. Le pouvoir d´achat des Algériens ayant connu une dégradation notoire, les revendications fusent de partout et aucun secteur n´est épargné.
Dans un contexte où l´expansion du commerce mondial où tous les feux sont braqués sur le ralentissement de l´activité productive, deux facteurs au noir expliquent l´amorce de cette morosité.
Les pays riches d´abord où les récalcitrants à la mondialisation sont de mieux en mieux écoutés et les pays dits émergents à l´instar du Brésil et de l´Afrique du Sud dont la démocratie a vu l´arrivée d´équipes compétentes et qui ne s´en laissent plus compter, en faisant plus de cadeaux aux capitaux des pays du Nord sans contrepartie. Qu´en sera-t-il du secteur économique national dans le contexte où il n´est fait aucune concession?
Malgré une production agricole jugée excédentaire, les exportations dans le domaine de l´agriculture représentent au total 150 millions de dollars alors que la facture alimentaire de l´Algérie est évaluée à 3 milliards de dollars. L´industrie papetière est estimée à 520.000 tonnes/an et pèse environ 400 millions de dollars.
Le géant de l´emballage Tonic dont le prêt de 11 milliards de dinars auprès de la Badr a failli provoquer l´arrêt du financement de l´entreprise et a attisé les convoitises d´investisseurs moyen-orientaux pour reprendre l´affaire.
C´est dire combien l´économie algérienne est tributaire des recettes pétrolières et la croissance économique hors hydrocarbures bien fragile.
C´est certainement dans ce contexte, que M.Younsi qui a annoncé une rencontre dans les prochains jours avec le chef du gouvernement, posera les revendications patronales et les conditions de réévaluation des salaires.

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