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L'Algérie veut produire 1000MW de source photovoltaïque

Le nouveau défi de Chitour

«Le projet concerne 10 wilayas du Sud avec 100 MW pour chacune», a indiqué le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables.

Le professeur Chems Eddine Chitour a les énergies renouvelables chevillées au corps. La transition énergétique est son cheval de bataille. Un modèle énergétique pour lequel il milite depuis tant d'années, sans relâche. Une cause qu'il n'a eu de cesse de défendre à chaque fois qu'il a eu l'opportunité de débattre de cette question vitale pour l'économie du pays. Il est désormais à la tête d'un ministère qui lui est dédié.
Une mission dont l'a chargé le président de la République. «L'objectif à atteindre dans les cinq années à venir est de concrétiser une transition énergétique basée sur l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables de façon à répondre aux besoins de la consommation interne croissante...» avait déclaré Abdelmadjid Tebboune, lors d'un Conseil des ministres qui s'est tenu le 8 mars 2020 insistant sur l'utilisation immédiate de l'énergie solaire.
Un challenge que le ministre s'empresse de relever en plaçant la barre très haut. L'avis d'appel d'offres pour la production de 1 000 mégawatts de source photovoltaïque sera lancé le mois de juin prochain, a annoncé lundi le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Chems Eddine Chitour lors d'un point de presse, en marge de la cérémonie officielle d'inauguration du Salon de l'électricité et des énergies renouvelables indiquant que «Le projet concerne 10 wilayas du Sud avec 100 MW pour chacune». Ce qui ne sera pas une mince affaire sachant La production d'électricité qui s'élevait à
1800 mégawatts en 1980 a bondi à 23400 mégawatts en 2020 et que la part revenant au renouvelable n'a pas dépassé les 354 mégawatts. Qu'à cela ne tienne, mais le «jeu en vaut la chandelle». Il représenterait une économie en consommation de gaz significative et représenterait un pas important dans la stratégie de la réduction de la dépendance aux hydrocarbures.
La concrétisation de ce projet permettra à l'Algérie de franchir un pas «considérable» vers les énergies renouvelables: «Si on arrive à produire 1000 MW, nous allons gagner 300 millions de mètres cubes de gaz», a assuré l'ex-ministre de l'Enseignement supérieur. «Nous avons consommé de l'énergie fossile durant 50 années, le moment est venu pour nous d'adopter une politique énergétique basée sur la rationalisation de la consommation et la promotion des énergies renouvelables», a souligné le professeur Chitour qui a annoncé dans la foulée le lancement d'une société dédiée aux énergies renouvelables.
Un projet auquel il compte associer Sonatrach et Sonelgaz. Deux fers de lance indispensables pour réussir la transition énergétique. «Si la transition énergétique a des chances de réussir en Algérie ce sera grâce à Sonatrach et Sonelgaz», a affirmé Chems Eddine Chitour. Les objectifs ont été fixés. Le Premier ministre a fait état, le 24 février, d'une stratégie nationale pour une transition énergétique fluide visant à développer et à porter la production des énergies renouvelables à 16000 mégawatts à l'horizon 2035 à l'occasion de la célébration du double anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures et de la création de l'Ugta. Cette stratégie, qui vise la production de 4000 mégawatts à l'horizon 2024 et de 16000 mégawatts à l'horizon 2035, permettra une économie de près de 240 milliards de m3 de gaz naturel outre un développement efficient du tissu des petites et moyennes entreprises (PME), spécialisées dans la fabrication des composantes des énergies renouvelables, avait affirmé Abdelaziz Djerad.

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