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MAHDJOUBI CHALABIA

Le MJD pour un mandat présidentiel limité

Elle a estimé, en outre, que le système parlementaire était «le plus indiqué» dans l’objectif d’instaurer une «véritable» démocratie en Algérie.

Mahdjoubi Chalabia, la présidente du Mouvement pour la jeunesse et la démocratie (MJD), s´est exprimée, hier, contre les mandats présidentiels ouverts. A l´issue de son entretien avec l´instance de consultation sur les réformes politiques présidée par Abdelkader Bensalah, elle révélera l´un des amendements que son parti a suggéré dans la copie remise au président du Sénat. Le MJD a ainsi revendiqué «un mandat renouvelable une seule fois au président de la République élu».
En outre, le MJD suggère la mise en place d´une commission désignée par le président de la République pour discuter des amendements à apporter à la Constitution. Mme Mahdjoubi a précisé que cette commission désignée par le président de la République devrait comprendre en son sein des «compétences» et les représentants des partis politiques.
Elle a estimé, en outre, que le système parlementaire était «le plus indiqué» dans l´objectif d´instaurer une «véritable» démocratie en Algérie.
Le MJD rejoint la position du président de l´APN, M.Ziari. Il plaidera donc pour la dissolution de la première chambre parlementaire qualifiée de «chambre d´enregistrement».
S´agissant précisément de la loi électorale et en prévision des élections législatives prévues en 2012, le MJD a proposé un mode électoral uninominal à deux tours, afin d´éviter, a affirmé sa présidente, l´élimination des partis politiques n´ayant pas obtenu 5% des suffrages. Chalabia a appelé à considérer le Front de libération nationale comme «un patrimoine national appartenant à tout le peuple algérien», ajoutant que «nul ne doit s´arroger le droit de l´exploiter à des fins politiques et cela au même titre que les autres constantes nationales».
On notera que le même jour (hier) l´instance de consultation sur les réformes politique avait invité le secrétaire général du Mouvement de l´entente nationale (MEN), M.Ali Boukhezna. Ce représentant politique a, par contre défendu le rôle du Conseil de la Nation, le qualifiant d´élément de «stabilité politique pour le pays».
Dans une déclaration à la presse, M.Boukhezna a précisé avoir mis l´accent sur l´information et la communication pour que s´affirme une «opinion publique nationale imprégnée des valeurs de fraternité, de tolérance, d´entente et de réconciliation».
«Il s´agit là de gages de réussite des réformes et des consultations qui ont été initiées avec la classe politique et la société civile», a-t-il dit. Qualifiant ces consultations de «bond qualitatif dans le dialogue national», le secrétaire général du MEN, a indiqué que son parti a insisté aussi sur l´amendement de la Constitution, les lois électorale et sur les partis politiques.
Enchaînant sur le processus démocratique dans le pays, il a souligné qu´il doit être fondé sur «l´indépendance de la justice, des élections libres et honnêtes pour une réelle représentativité du peuple dans les institutions élues du pays et un gouvernement à l´écoute des citoyens et en mesure de concrétiser leurs préoccupations et aspirations».

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