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CHARTE POUR LA PAIX ET LA RÉCONCILIATION NATIONALE

Le Mali sur les traces de l'Algérie

C'est un hommage, une reconnaissance incontestable rendue à l'oeuvre du président Bouteflika pour mettre fin à la violence terroriste qui a mis le pays à feu et à sang.

La démarche a fait ses preuves. Les Algériens ont repris, doucement, mais sûrement, le chemin d'une vie normale. Le Mali, qui sort d'un conflit armé qui a failli provoquer sa scission suite à une rébellion dont le théâtre des opérations s'est concentré dans son côté Nord, aspire lui aussi y parvenir. Mettre autour d'une même table les belligérants d'une guerre civile qui ne dit pas son nom. Déposer les armes. Aller sur le chemin de la paix...Le Mali entend dans cette perspective s'inspirer de l'expérience algérienne. L'Algérie a montré sa disponibilité à aider ce pays ami et voisin qui compte mettre sur pied une loi d'entente nationale, en s'inspirant de la Réconciliation nationale algérienne.
Une démarche saluée, hier, à Alger, par le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. «C'est une nécessité pour que nous ayons une charte sur l'entente nationale. Bien entendu, l'Algérie a annoncé qu'elle était disposée et disponible à participer à tout travail de conception et de réflexion pouvant aider le Mali, très rapidement, à concrétiser cette volonté présidentielle en vue d'élaborer une loi d'entente nationale», a déclaré Tieman Coulibaly au terme de son entretien avec le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel.
Le chef de la diplomatie malienne a rappelé que le président malien avait cité le cas de l'Algérie en matière de Réconciliation nationale, la loi sur la concorde civile, en particulier, et tout le processus qui a été conduit en Algérie, «présentée aujourd'hui comme l'un des pays les plus sûrs du monde».
Le maintien de l'unité et de la cohésion nationales et la préservation de l'intégrité du territoire au Mali «nécessitent une entente entre les communautés qui habitent le même espace» a-t-il indiqué. Le Premier ministre algérien a d'ailleurs affirmé que l'Algérie «encourage les mouvements maliens à davantage de pas et à un plus grand rapprochement avec les autorités maliennes» en faveur de la paix et de la réconciliation nationale.
«C'est un honneur à l'Algérie d'avoir accompagné les frères maliens dans leur dialogue dans leur pays et d'avoir contribué au rapprochement des visions, ce qui a abouti à la signature de l'accord de paix et de réconciliation au Mali» a déclaré samedi Ahmed Ouyahia à l'issue de son entretien avec son homologue malien, Soumeylou Boubèye Maïga, au siège du Premier ministère. Incontestablement, le Mali marche sur les traces de l'Algérie pour retrouver la stabilité et la paix.
Cela a été même annoncé par le premier magistrat de ce pays. Le gouvernement malien va proposer une loi «d'entente nationale» exemptant de poursuites «tous ceux impliqués dans une rébellion armée», à condition qu'ils n'aient «pas de sang sur les mains», avait annoncé le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, dans son message de fin d'année. Ce qui a été confirmé par son Premier ministre. Le Mali «tente de s'inspirer de l'expérience algérienne en matière de Réconciliation nationale, cette expérience constitue un bon cas d'école en la matière» avait souligné Soumeylou Boubèye Maïga à la fin de ses pourparlers avec Ahmed Ouyahia.
C'est un hommage, une reconnaissance incontestable rendue à l'oeuvre du président Bouteflika pour mettre fin à la violence terroriste qui a mis le pays à feu et à sang. Les deux parties ne demeurent cependant pas pieds et poings liés à la question sécutitaire. Lors de leur entretien, les chefs de la diplomatie des deux pays ont évoqué les perspectives de la coopération économique.
La participation de l'Algérie en tant qu'invité d'honneur à la 12ème édition de la Foire internationale de Bamako qui se tient du 13 au 29 janvier 2018, traduit, «un signal très fort et une volonté partagée de travailler ensemble» a indiqué, hier, le ministre des Affaires étrangères Abdelkader Messahel, à l'issue de son entrevue avec son homologue malien.

Le président Bouteflika reçoit le Premier ministre malien
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu hier à Alger, le Premier ministre malien, Soumeylou Boubèye Maïga, qui effectue une visite de travail de deux jours en Algérie. L'audience s'est déroulée en présence du Premier ministre, Ahmed Ouyahia et du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel. M.Maïga qui s'est entretenu samedi avec son homologue Ahmed Ouyahia a salué la «disponibilité» de l'Algérie à rester au côté du Mali pour la restauration de la paix et de la stabilité dans ce pays, ajoutant que l'Algérie joue «un rôle important et majeur en ce qui concerne la sécurité au Mali et dans la sous-région».

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