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POUR AVOIR FAIT PRISONNIER LE «PARA»

Le Gspc menace les rebelles tchadiens

Il a accusé les services de renseignements français d’être derrière cette «<I>affaire de détention</I>».

Le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (Gspc) «exige» la libération de Abderezak le Para et menace ses ravisseurs tchadiens de «représailles à la hauteur de leur geste». Détenu depuis mai dernier par les éléments armés du Mouvement pour la démocratie et la justice au Tchad (Mdjt), Abderazak le Para, de son vrai nom Amari Saïfi, fait toujours l´objet d´un mandat d´arrêt international après l´enlèvement des 32 touristes européens dans le Sahara algérien.
Dans un communiqué diffusé sur internet, les «salafistes» algériens ont menacé les «opposants» armés tchadiens, dans le cas où ils ne libéreraient pas le Para de «payer très cher leur crime». Le Gspc a accusé, par ailleurs, les services de renseignements français d´être derrière cette «affaire de détention» et le Mdjt d´être une organisation criminelle pour avoir fait prisonnier le Para sans aucune raison. Plus loin, dans son communiqué, le Gspc souligne que le «mouvement rebelle tchadien, en détenant l´un des symboles de leur direction équivaut à une déclaration de guerre».
Il faut rappeler que le Para, n°2 du Gspc, est toujours détenu dans une grotte du Tibesti au Tchad. Intercepté en compagnie de quatorze autres personnes, des Algériens notamment, Abderazak le Para, menotté des mains et ligoté des pieds, est surveillé de jour comme de nuit.
Le parquet général fédéral (Allemagne) a lancé cinq mandat d´arrêt le 11 septembre 2003, contre le Para et quatre autres membres du groupe de ravisseurs et ce, après la libération des touristes, moyennant une «rançon» importante.
Le parquet soupçonne ces terroristes «d´appartenir à une organisation terroriste étrangère» et d´avoir participé directement à la prise d´otage de 32 touristes de nationalités allemande, suisse, néerlandaise et autrichienne dans le Sahara algérien en février et mars 2003. Il reproche à Abderezak, en tant que figure importante de l´organisation terroriste, d´avoir dirigé la prise d´otage. Les compagnons du Para ne sont pas restés les bras croisés face à la détention de leur chef. En effet, il semblerait que les cellules opérationnelles de la zone 5 du Gspc qui ont été sous le commandement d´Abou Ibrahim Mustapha et de l´axe Tébessa-Oued Souf, qui ont annoncé leur ralliement au Gspc, en 2002, auraient dépêché rapidement des hommes qui pourraient, via la Libye, se rendre jusqu´au Tibesti pour libérer par la force ou «racheter» la liberté du Para, moyennant une forte rançon. En juillet dernier, un journal français citant une source du «contre-espionnage européen», indiquait que plusieurs membres du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (Gspc) ont été interceptés par les services de sécurité libyens, ce qui tend à conforter cette thèse. Cela prouve au moins une chose que le Para n´a pas été totalement lâché par ses pairs.
Entre son extradition vers l´Allemagne pour être jugé de l´enlèvement des touristes européens ou vers l´Algérie pour répondre des crimes et de tous les attentats commis dans notre pays, les rebelles tchadiens semblent hésiter pour des raisons encore inavouées. En tout état de cause, l´extradition du n°2 du Gspc vers l´Algérie reste l´option la plus plausible.
La coordination et le nouveau souffle entre Alger et Paris peuvent réellement être d´un apport considérable pour convaincre les rebelles de livrer le Para à son pays d´origine, en sachant pertinemment que le porte-parole du Mdjt réside actuellement en France.

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