L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

PRÉSIDENTIELLE DE 2014

Le groupe des 14 veut son candidat

Le MSP qui a lancé une vaste opération de consultation avec toute la classe politique a essuyé un échec cuisant.

Le groupe des 14 partis politiques, créé il y a près de deux ans pour la défense de la souveraineté et la mémoire, compte présenter un candidat commun à la prochaine élection présidentielle. Devant l'échec de rallier les autres partis de l'opposition à cette démarche, notamment le RCD et le FFS, les responsables de ces partis, dont fait partie le MSP, semblent se rabattre sur ce groupe restreint, composé de petits partis dont l'encrage populaire est insignifiant.
Le MSP, qui a lancé une vaste opération de consultation avec toute la classe politique autour de son projet de charte de réformes politiques, consistant à présenter un candidat unique, a échoué. Mais il se dit déterminé à poursuivre son initiative. Mais avec moins d'espoir avec les positions des partis et des personnalités qui peuvent faire balancer les rapports de force.
Mouloud Hamrouche, dont certaines parties veulent pousser à prétendre à la magistrature suprême n'a exprimé aucun avis sur cette initiative. Paradoxalement, les actions concrètes visant à le présenter sont venues du lointain Canada où un groupe de ressortissants algériens l'ont appelé à mener la course vers le palais d'El Mouradia. Idem pour Ali Benflis qui a salué l'initiative du MSP sans y adhérer. «Ali Benflis que nous avons rencontré en tant qu'éventuel candidat à la présidentielle a salué l'initiative, mais il n'a pas fait signe positif de l'accepter. Il a ses spécificités et il veut être candidat du FLN», a indiqué le président du MSP, Abderazzak Makri, il y a quelques semaines. L'opinion publique attend la position de l'ancien chef de gouvernement qui a promis une sortie publique pour faire part de ses intentions lors d'un hommage rendu au premier ministre de la Justice de l'Algérie indépendante, Ammar Bentoumi, le 28 septembre dernier.
En attendant de connaître les positions de Hamrouche et de Benflis qui seraient décidés à participer quels que soient les conditions et les candidats, l'opinion attend aussi les positions d'autres partis comme le RCD et le FFS. Ce dernier qui n'a pas encore inscrit à l'ordre du jour la question de la présidentielle plaide pour la construction d'un consensus national.
«Si la classe politique veut adhérer au projet de reconstruire un consensus politique national pour l'instauration de la bonne gouvernance, elle est la bienvenue. Mais nous n'accepterons pas un consensus autour d'une personnalité, un candidat unique à présenter à l'élection présidentielle ou autre chose», a expliqué le premier secrétaire national du FFS, Ahmed Betatache, avant-hier à Draâ El Mizan (Tizi Ouzou), lors d'un meeting populaire.
Le RCD a, pour sa part, proposé la création de deux structures autonomes pour l'organisation et la gestion des élections à même de garantir des élections libres et transparentes. Il s'agit de la Commission nationale chargée de la gestion des élections et d'un Observatoire national des élections. Cette proposition peut être considérée comme un préalable du RCD pour participer à la prochaine élection présidentielle comme elle peut être aussi une sorte de justificatif pour le boycott des élections, étant donné que le pouvoir ne va pas répondre à ces propositions. Cela se passe au moment où les partis au pouvoir se disputent la primeur de soutien d'un autre mandat pour le chef de l'Etat. C'est dire que rien n'est encore clair concernant la prochaine élection présidentielle.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours