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ACCORD MILITAIRE ENTRE LA FRANCE ET LA LIBYE

Le grand déballage va commencer

Les députés vont adopter aujourd’hui la création d’une commission d’enquête sur les conditions de libération des infirmières bulgares.

La libération des infirmières bulgares en juillet dernier continue de faire des vagues. Cette affaire aux relents de scandale, que l´opposition socialiste qualifie de «troc» entre Paris et Tripoli, n´a pas encore livré tous ses secrets. Les choses se précipitent. Les députés vont adopter aujourd´hui la création d´une commission d´enquête sur les conditions de cette libération qui continue d´alimenter le débat public en Hexagone.
L´accord militaire signé le 25 juillet, dans des conditions controversées, a été publié hier au Journal Officiel de la République française. Au vu de ses contours, il représente un véritable programme de renouvellement de l´arsenal militaire libyen. Entré en vigueur le 25 septembre, l´accord en question compte onze points. Il s´étend de l´acquisition de matériel militaire à l´entraînement des forces spéciales libyennes. Il évoque, notamment des «échanges de vues et d´informations» et des «visites réciproques d´experts» et surtout «l´acquisition de différents matériels et systèmes de défense». La protection et l´encouragement des investissements communs dans le domaine de la défense est également prévu dans l´accord.
A noter que l´un des principaux objectifs de ce partenariat est de permettre à la Libye de «compléter ses capacités de défense nationale et de moderniser ses matériels de défense et de sécurité». Il porte sur «les matériels de sécurité, en particulier ceux destinés aux frontières et aux ports, les véhicules militaires de tous types, les systèmes de défense aérienne, les bateaux patrouilleurs», sans oublier «les équipements aéronautiques et les systèmes spatiaux». Il évoque aussi «la possibilité d´effectuer des manoeuvres militaires conjointes», «l´instruction des cadres et l´entraînement au commandement et au contrôle» ou encore «l´entraînement des unités militaires spéciales, des forces spéciales et des unités de gardes-frontières».
Peu après cet accord, Tripoli avait annoncé la conclusion d´un contrat avec le groupe européen Eads qui prévoit la livraison de missiles Milan à la Libye pour un montant de 186 millions d´euros. Les «arguments» ont donc été très solides pour convaincre le dirigeant libyen d´ordonner la libération des infirmières bulgares.
Cependant, le rôle déterminant joué par Cécilia Sarkozy dans la libération des infirmières bulgares va peser de tout son poids dans les délibérations de la commission d´enquête parlementaire. Jusqu´à maintenant, Cécilia Sarkozy a fait savoir qu´elle ne comptait pas se rendre devant cette commission, une commission à laquelle Sarkozy est pleinement attentionné. Pourtant, personne ne peut refuser de témoigner devant une commission d´enquête parlementaire qui a le droit, dans un tel cas, de recourir à la force.

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