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Le DG de la Seaal et plusieurs responsables de cette entreprise limogés

Le gouvernement passe à l’acte

Cette série de limogeages ne devrait être qu’un début. Plusieurs secteurs touchés par des problèmes récurrents devraient être pris par cette « vague »…

Un tsunami a frappé, hier, la Seaal! Le directeur général de la Société des eaux et de l'assainissement, Brice Cabibel, a été limogé, dans la soirée de mardi dernier, par le ministre des Ressources en eau, Arezki Berraki. Plusieurs autres hauts responsables de cette entreprise ont également été priés de plier bagage. Il s'agit du directeur de l'exploitation, du directeur de la production ainsi que de celui de la distribution. Les directeurs des agences Seaal des communes impactées ces derniers jours par des perturbations dans l'alimentation en eau potable ont aussi été relevés de leurs fonctions. Cette «purge» a touché les agences de Aïn Benian, Bordj El Bahri, Zéralda, Chéraga, Ouled Fayet et Draria. Le ministre a justifié cette décision radicale par les résultats de l'enquête diligentée la semaine dernière par ses services. «De graves dysfonctionnements ont été découverts», a-t-il fait savoir. Arezki Berraki parle d'une mauvaise gestion dans la distribution de l'eau au niveau de la capitale et de la wilaya de Tipasa. En effet, suite aux injonctions du chef de l'Etat, le ministère des Ressources en eau a dépêché une commission d'enquête composée d'experts et d'inspecteurs généraux afin d'effectuer un audit interne de cette société par actions, détenue à 70% par l'Algérienne des eaux «ADE» et à 30% par l'Office national de l'assainissement «ONA». Cette commission ministérielle a fait un constat alarmant sur la gestion du directeur général, français, en poste depuis septembre 2017. Les dernières coupures enregistrées, notamment à la veille de l'Aïd El Adha, ne sont pas les seuls «griefs» retenus contre l'ex-DG de la Seaal. Plusieurs aspects du contrat de management qui lie cette société publique au géant mondial Suez n'auraient pas été respectés. Une accumulation «d'irrégularités» qui auraient entraîné la situation que vivent actuellement les populations d'Alger et Tipasa. Les coupures de l'Aïd El Adha ont été la goutte qui a fait déborder le vase, au point où le problème avait été soulevé en Conseil des ministres par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Ce dernier avait même parlé d'un «complot» qui visait à toucher la stabilité du pays. à la suite de quoi, il a ordonné une enquête immédiate. La Seaal via son DG avait alors dépêché une conférence de presse pour «justifier» les coupures par une sur- consommation des Algériens. «La consommation d'eau à Alger et Tipasa a dépassé 1,6 million de m3 durant la matinée de l'Aïd, dont plus de 1,3 million de m3 à Alger seulement», avait expliqué Brice Cabibel. Des excuses qui n'ont pas convaincu le premier magistrat du pays.
Lors du Conseil des ministres de dimanche dernier, le chef de l'Etat avait «pressé» son gouvernement afin de définir au plus vite les responsabilités. Une série de limogeages a par la suite, touché plusieurs responsables de l'Algérienne des eaux, ADE, à travers plusieurs wilayas du pays. Il leur a été reproché les retards accumulés dans le règlement des problèmes liés aux coupures d'eau dans plusieurs wilayas. Hier, c'était donc au tour des responsables au niveau de la Seaal de payer la facture. Ils font les frais de la politique de tolérance zéro prônée par le président Tebboune, notamment en ce qui concerne les aspects qui touchent directement à la vie des citoyens. D'ailleurs, cette série de limogeages ne devrait être qu'un début. Plusieurs secteurs touchés par des problèmes récurrents devraient être pris par la vague! On parle des responsables de la gestion de l'alimentation en électricité, mais surtout de ceux des postes et des télécoms.
Cela du fait des graves perturbations qui touchent ces derniers temps la qualité du débit d'Internet, mais aussi avec le problème de la crise de liquidité qui est revenu au-devant de la scène avec le versement des pensions des retraités. Même les ministres sont sur un siège éjectable puisque lors du dernier Conseil des ministres, Tebboune leur a donné un délai d'un mois pour solutionner ces problèmes d'une autre époque. D'autres têtes devront donc prochainement tomber, et surtout de grandes révélations devraient être faites sur ces «dysfonctionnements» qui n'ont pas encore révélé tous leurs secrets...

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