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RELATION ENTRE L'INFLATION ET LA CHUTE DU DINAR

Le Dr Mebtoul

nous éclaire La valeur du dinar algérien est corrélée à 70% aux cours des hydrocarbures, idem pour le pouvoir d'achat des Algériens et représentant en réalité plus de 70% des recettes fiscales car les importations taxées le sont grâce aux hydrocarbures, cette baisse accentuant le déficit budgétaire et par voie de conséquence le dérapage officiel du dinar avec un écart plus important du cours sur le marché parallèle. Actuellement se rapprochant de 160 dinars un euro. Exemple, j'achète un produit à l'étranger de 100 dinars un euros. Si je dérape le dinar de 20%, le prix d'achat coûtera 120 dinars au port Algérie, auquel j'applique les taxes douanières d'environ 20% donnant un produit sortie port de 144 dinars. A cela s'ajoute le coût sortie transport et la marge du détaillant avant d'arriver au consommateur. Comme les hydrocarbures représentent 97/ 98% des exportations et importations à 70% des besoins des ménages et des entreprises publiques et privées dont le taux d'intégration ne dépasse pas 15%, le dérapage du dinar accentue le processus inflationniste.
Comme les taux d'intérêts des banques sont fonction du taux d'inflation, il faudrait alors augmenter leur taux d'intérêt freinant les investissements ou les recapitaliser ce qui serait difficile en cas de chute du cours des hydrocarbures. Il en est de même des subventions généralisées et sans ciblage.
L'Etat subventionnant les produits de première nécessité, (60 milliards de dollars entre subventions et transferts sociaux soit 28% du produit intérieur brut) tous les produits non subventionnés devraient connaître une hausse des prix.

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