L'Expression

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ORAN

Le dégagisme revient encore

La forte chaleur et le fort taux d'humidité de la journée de Ramadhan d'hier, ces Oranais et Oranaises ne se sont pas fait désirer à venir en force pour revenir à la charge en sortant, hier, dans la rue pour revendiquer le changement, dont la signature porte désormais le nom du mouvement du Sourire ou encore le mouvement du 22 février.
Des femmes et des familles, boudant leurs cuisines, des enseignants universitaires, des syndicalistes de l'éducation, des étudiants et des jeunes, mais beaucoup de jeunes étaient au rendez-vous, c'est-à-dire juste après la fin de la prière du vendredi.
Réunis sur la place d'Armes, lieuhabituel de rendez-vous, les manifestants se sont lancés, dans leur procession «contre le pouvoir en place», mais surtout des slogans répétés hostiles à Bensalah et Bedoui. Les marcheurs, ralliés par d'autres manifestants à chaque point de regroupement, n'ont pas patienté pour se mettre à marcher tout au long de la rue Ben M'hidi. Sur leur itinéraire, d'autres groupes de manifestants les ont rejoints, puis encore d'autres et pour finir, des manifestants parvenaient de toutes parts. La mobilisation à Oran, pour ce 11e vendredi de contestation, a drainé des milliers d'Oranais dans les rues, brandissant tous des slogans hostiles à Abdelkader Bensalah, Bedoui mais aussi aux «généraux» traités de tous les noms d'oiseaux, dont notamment ceux versés dans les affaires, en usant de la puissance et du pouvoir de leurs grades. «L'armée est à nous, et les généraux sont à vous», «On vous a dit de dégager tous, pas de venir tous», «le cadre est parti, ses racines sont toujours en place, qu'on les déplante».
Tel était l'ensemble des slogans qui ont été scandés à gorge déployée par ces milliers de manifestants, n'ayant aucunement dissimulé leur velléité, quant à en découdre avec le pouvoir en place, malgré tous les aléas et toutes les circonstances en marchant chaque vendredi. Plus que politisée, cette jeunesse mobilisée et plus que déterminée n'est, au final, pas sortie du néant ni de nulle part pour revendiquer son droit au changement total du système.
D'ailleurs, plusieurs manifestants ont exprimé leur désir de passer à l'acte, le changement immédiat. Ils ont symbolisé leurs revendications à travers des pancartes qu'ils ont brandies sur lesquelles on peut lire: «pour une vraie transition», «pour la fin totale du système».

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