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7 OPÉRATIONS DE PRIVATISATION FINALISÉES

Le CPE relance le processus

Plusieurs entreprises sont toujours clouées sur les quais du CPE.

C´est reparti. Le processus de la privatisation reprend son cours. Le Conseil des participations de l´Etat (CPE), réuni dimanche, sous la présidence du chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, a donné son accord pour la poursuite des négociations et la finalisation de 7 opérations de privatisation totale, indique un communiqué des services du chef du gouvernement.
Lors de la 85e session du CPE, le chef du gouvernement a approuvé la poursuite des négociations pour la privatisation totale de cinq entreprises publiques et économiques.
Il s´agit de la privatisation de Cotrans, relevant de la SGP Construmet, Sotrarbo, relevant de la SGP centre, Bepm de Mostaganem, Edimma de Aïn Temouchent, et Cerep de Sidi Bel Abbès, les trois relevant de la SGP Ouest.
Figurent également sur cette liste, la cession du dépôt Pascal d´Oran, de l´EPE Enaed, relevant de la SGP Indelec, et de l´entrepôt Es Senia-Oran de l´EPE Enapat, relevant de la même SGP, souligne le communiqué. En outre le CPE a donné son accord pour 4 opérations de reprise par les salariés. Ces opérations concernent Sotramet Chlef et Edied Tlemcen, relevant toutes les deux de la SGP Ouest, et de deux entreprises relevant de la SGP Diprest (National Techno Project -Napro et Nationale Eau et Environnement (NEE), indique le document.
Par ailleurs, deux communications ont été présentées au CPE, l´une relative à l´ouverture du capital de la Banque de développement local (BDL), l´autre concernant la privatisation des EPE du portefeuille de la SGP Construmet, situées en milieu urbain.
Cependant, en l´espace de cinq années, sur les 1200 entreprises proposées à la privatisation, seules 500 ont été partiellement ou totalement privatisées. Un chiffre peu flatteur qui indique les difficultés que rencontrent les pouvoirs publics à mener à terme une privatisation qui devait redynamiser le secteur économique, tout en ouvrant des perspectives pour l´emploi.
Les EPE proposées à la privatisation sont viables, mais demandaient toutefois une mise à niveau pour répondre aux besoins d´une économie en mal de décollage.
Le pays a besoin d´une relance de ces entreprises pour redonner vie à un tissu industriel en perdition. Un pays aux mille ressources et aux mille et un problèmes.
Une question s´impose cependant: pourquoi les EPE privatisables n´arrivent pas à trouver preneur, alors qu´elles émargent à des secteurs aussi porteurs que sont la construction et l´électronique?
Il y a là comme un défaut qu´il appartient aux services en charge de la privatisation d´en sérier les causes et d´en comprendre le pourquoi.
Alors qu´est-ce qui pose problème? Les textes accompagnateurs, la législation, les lois de cession qui ne sont pas clairs? Il est patent que si l´Etat n´arrive pas à mener à son terme la politique de privatisation des entreprises publiques économiques, c´est bien que, quelque part il y a blocage.
Ce serait, dès lors, un non-sens de poursuivre une action qui a eu, jusqu´ici, des résultats médiocres, sans avoir auparavant levé les entraves qui n´ont pas permis de mener à terme la cession des 1200 EPE proposées à la vente.

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