L'Expression

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DES SIT-IN OBSERVÉS DEVANT LES RECTORATS

Le Cnes hausse le ton

Le Cnes joint sa voix à celle de l'intersyndicale et compte rentrer dans la bataille contre la loi sur la retraite et le projet de loi portant Code du travail.

L'université algérienne renoue avec les mouvements de protestation. Après les étudiants de pharmacie et de la chirurgie dentaire qui ont organisé une plus grande marche nationale à Tizi Ouzou, la grève de la faim des étudiants de l'Ecole des beaux-arts, c'est au tour des enseignants du supérieur d'observer hier des sit-in devant les rectorats de différents établissements universitaires à travers le pays pour dénoncer la situation de l'université algérienne qui s'enlise petit à petit dans le chaos.
Les protestataires ont exprimé leur mécontentement à l'égard du département de Tahar Hadjar qui n'a pas, selon eux, pris aux sérieux les menaces du syndicat. Celui-ci campe sur sa position et n'envisage pas de faire machine arrière devant la pression du ministère de l'Enseignement supérieur.
Dans sa plate-forme de revendications, le syndicat exige la levée de toutes les entraves et pressions exercées à l'encontre de l'activité syndicale et la protection des élus syndicaux contre les représailles, l'ouverture des négociations pour l'ouverture du dossier du statut particulier de l'enseignant chercheur et les contraintes bureaucratiques qui entravent l'exercice de sa mission au sein de l'université et la révision de la grille des salaires, également la prise en charge du problème des logements. Enfin, le syndicat propose la démocratisation de l'université et l'élection de tous les responsables par les enseignants pour assurer et garantir la transparence dans la gestion des affaires de l'université et la réintégration des enseignants licenciés d'une manière abusive. Les enseignants protestataires ont lancé un appel de détresse «Sauvons l'université algérienne, avant qu'il ne soit trop tard».
La situation qui règne actuellement à l'université, demeure très inquiétante, les enseignants comme les étudiants tirent la sonnette d'alarme à chaque occasion qui se présente et les responsables du secteur continuent dans leur politique du «tout va bien» jusqu'à ce que la colère gagne la rue pour tenter l'apaisement.
Cette journée de protestation coïncide avec les travaux de la tripartite qui s'est tenue hier à Annaba, en l'absence des syndicats autonomes non conviés à cette réunion. Ce qui a provoqué l'ire de l'intersyndicale dont les déclarations de ses différents membres ont exprimé leur mécontentement et dénoncé leur marginalisation.
L'intersyndicale a vu ses rangs renforcés pour une nouvelle adhésion, celle du Conseil national des enseignants du supérieur qui joint sa voix à celle de l'intersyndicale pour mieux défendre les intérêts des travailleurs.
Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale s'est contenté seulement de lancer des appels d'apaisement comme moyen de freiner la machine de la grève mais sans apporter une solution convaincante qui mettra fin à cette situation de crispation qui risque de durer encore pour plusieurs jours. Les syndicats protestataires insistent sur la concrétisation de leur plate-forme de revendications pour éviter le pourrissement de la situation.

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