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L'ALGÉRIE RÉDUIT SON DÉFICIT COMMERCIAL DE PLUS DE 53%

Le baril stoppe la saignée

Les hydrocarbures, qui ont encore constitué l'essentiel des exportations, ont permis d'engranger plus de 22 milliards de dollars pour les 7 premiers mois de 2018 contre 19,111 milliards de dollars pour la même période de 2017.

Une bonne nouvelle qui tombe à point nommé, le climat actuel étant parasité par la question de l'environnement. L'insalubrité, les tonnes de déchets et de détritus tiennent le haut du pavé. Et pour ne rien arranger, il y a cette «épidémie» de choléra qui s'est invitée pour assombrir davantage un quotidien déjà bien morose. L'Algérie, qui réussit à réduire son déficit commercial, ne peut ne pas venir à bout de cette «calamité». Elle en est capable. Il suffit d'un peu de volonté de la part des pouvoirs publics et de beaucoup de civisme de la part de tous. Car il est impossible pour un pays qui a réussi à démentir de façon cinglante tous les scénarios «mortifères» qui lui étaient prédits par certains experts, des institutions internationales, le Fonds monétaire international en l'occurrence, de ne pas sortir vainqueur de cette épreuve. C'est du domaine du possible, comme il a été possible à l'Algérie de renflouer ses caisses et réduire son déficit commercial de plus de la moitié. «Le déficit commercial de l'Algérie s'est chiffré à 3,252 milliards de dollars sur les sept premiers mois de 2018, contre un déficit de 6,992 milliards de dollars durant la même période de 2017, soit un net recul du déficit de 53,5%», a annoncé hier le Centre national des transmissions et du système d'information des douanes (Cntsid). Si l'on se réfère à ces statistiques, l'on peut affirmer que la crise a sensiblement diminué d'intensité. Les voyants ne sont plus au rouge. Une conjoncture à laquelle ont largement contribué les cours de l'or noir qui évoluent autour des 77 dollars et qui ont en ligne de mire la barre symbolique des 80 dollars. Les hydrocarbures, qui ont encore constitué l'essentiel des exportations, ont permis d'engranger plus de 22 milliards de dollars pour les sept premiers mois de 2018 contre 19,111 milliards de dollars pour la même période de 2017. «Les hydrocarbures ont encore représenté l'essentiel des ventes algériennes à l'étranger (plus de 93% du montant global des exportations) en s'établissant à 22,021 milliards de dollars contre 19,111 milliards de dollars, soit une hausse de 2,91 milliards de dollars (+15,23%).», indique le communiqué des douanes. Ce qui a permis une hausse significative des exportations durant les sept premiers mois de cette année. «Entre janvier et fin juillet 2018, les exportations ont augmenté à 23,656 milliards de dollars contre 20,205 milliards de dollars sur la même période de 2017, soit une hausse de 3,45 milliards de dollars», précisent les rédacteurs du document du Centre national des transmissions et du système d'information des douanes répercuté par une dépêche de l'APS datée d'hier. Une fausse note toutefois: les importations, la bête noire du gouvernement, demeurent à un niveau élevé. La baisse enregistrée malgré toutes les mesures prises est insignifiante. «Pour les importations, elles ont très légèrement baissé à 26,908 milliards de dollars contre 27,197 milliards de dollars à la même période de l'année écoulée, soit une diminution de 289 millions de dollars (ce qui représente à peine 1,06%, Ndlr).», fait remarquer la même source. Parmi celles qui ont contribué à cette situation, figure la facture des produits alimentaires qui a connu une légère hausse en s'établissant à 5,23 milliards de dollars contre 5,18 milliards de dollars. Les biens de consommation non alimentaires importés ont coûté 5,54 milliards de dollars contre 4,88 milliards de dollars alors que la facture des demi-produits a grimpé à 6,4 milliards de dollars contre 6,26 milliards de dollars. Les exportations hors hydrocarbures, qui se sont établies à 1,63 milliard de dollars sur les sept premiers mois de 2018 contre 1,09 milliard de dollars en 2017 sont accessoires, même si en théorie elles ont augmenté de 49,45%. Ce qui indique que l'Algérie demeure étroitement dépendante de son gaz et de son pétrole. Les balbutiements d'une économie productrice de richesse sont toujours attendus. La Chine reste en tête de nos principaux pays fournisseurs suivie, de la France et de l'Italie, qui complètent le podium, talonnées par l'Espagne et l'Allemagne qui se tiennent au coude-à-coude. La première place des principaux clients du pays est occupée par l'Italie depuis mars 2018 devant l'Espagne, la France, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.

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