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L'OPEP ENVISAGE DE RÉDUIRE SA PRODUCTION AU-DELÀ DE MARS 2018

Le baril se hisse au-dessus des 57 dollars

Il est incontestable que l'Algérie a joué un rôle de premier plan dans le redressement des prix du pétrole et qu'elle n'est donc pas étrangère à leur actuelle embellie.

A quels niveaux seraient aujourd'hui les prix du pétrole sans «l'accord d'Alger»? La question s'impose. Il est incontestable que notre pays a joué un rôle de premier plan dans le redressement des prix du pétrole et qu'il n'est donc pas étranger à leur actuelle embellie. C'est en effet au plus fort de la dégringolade des cours de l'or noir qu'une réunion informelle des pays membres de l'Opep avait été prévue en marge du 15e Forum international de l'énergie organisé du 26 au 28 septembre en Algérie. Elle s'est transformée en sommet qui a donné naissance à l'«accord historique d'Alger». Il a servi de base à la décision de baisse de la production de 1,8 million de barils par jour prise le 10 décembre 2016 à Vienne en Autriche par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses 11 alliés dont la Russie.
L'initiative, pour laquelle personne n'avait parié un kopeck, avait fini par être saluée par l'ensemble de la presse internationale. Les dissensions entre l'Iran et l'Arabie saoudite, deux poids lourds du cartel, étaient à leur comble à tel point qu'un accord portant sur une baisse de la production semblait inimaginable. C'était ignorer la force de persuasion de la diplomatie algérienne. Quelques navettes entre Téhéran et Riyadh ont suffi à ramener à la raison les deux «frères ennemis». «L'Opep doit intervenir pour corriger les déséquilibres du marché par la baisse de sa production», avait prévenu le 27 décembre 2014 l'ex-ministre de l'Energie Youcef Yousfi. Il aura fallu plus de deux années pour faire l'union autour de la position défendue par l'Algérie. Les résultats ne se sont pas fait attendre même si le baril a connu des hauts et des bas. Les cours de l'or noir, qui évoluaient autour de 27 dollars à la mi-janvier 2016, ont bondi à plus de 58 dollars à Londres et au-dessus des 54 dollars à New York, le 3 janvier 2017. Qu'en est-il maintenant? Hier vers 12h00 (heure algérienne), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre se négociait à 57,25 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres. Enregistrant une hausse de 39 cents par rapport à la clôture de vendredi. A New York le baril de «light sweet crude» (WTI) gagnait 70 cents pour s'afficher à 51, 34 dollars.
Les prix continuent à être portés par l'annonce de l'Opep qui envisage de réduire sa production au-delà de mars 2018. «La prochaine réunion de l'Opep (prévue en novembre à Vienne) discutera de la nécessité de prolonger l'accord sur les réductions de production et de la durée de l'accord», a affirmé hier le ministre de l'Energie des Emirats arabes unis, Suhail al-Mazrouei. «La réunion discutera également de l'adhésion de nouveaux producteurs à l'entente sur les réductions de production», a-t-il ajouté. «Les représentants de l'Opep étaient optimistes vendredi sur les tendances de marché, ce qui soutient les prix», ont estimé les analystes du second groupe bancaire allemand, Commerzbank. De toutes les façons ce n'est pas le moment de baisser la garde. L'Algérie y veille de toutes les manières. Le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, a rappelé le 12 juillet à Istanbul qu'elle «continuera à jouer un rôle actif pour aboutir à des accords entre les pays Opep et les pays non-Opep...» lors du 22ème Congrès mondial du pétrole qui s'est tenu en Turquie. Le scénario prend forme. Si l'accord de réduction de la production des pays Opep-non-Opep fait tache d'huile il n'est pas exclu que les cours de l'or noir rebondissent à un niveau inattendu. Assez suffisant, pourquoi pas, pour que le recours à la planche à billets afin de remettre à flot la trésorerie du pays soit actionnée juste le temps d'insuffler une bouffée d'oxygène à l'économie nationale. Croisons les doigts et attendons...

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