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PROSPECTION DES GISEMENTS D'HYDROCARBURES OFFSHORE

L'autre challenge de Sonatrach

Ce nouveau défi tombe à point nommé pour booster un secteur à bout de souffle qui, de surcroît, représente un des terreaux de la grogne sociale.

Le potentiel offshore algérien serait inestimable. La côte Est du pays représenterait un réservoir qui est évalué à plusieurs trillions de mètres cubes de gaz biogénique. Le gaz biogénique est un combustible fossile qui représente actuellement 20% des réserves mondiales de gaz conventionnel. Cette source d'énergie naturelle présente le double avantage d'avoir un cycle de production rapide et d'être facilement exploitable. Une ressource dont regorgeraient les fonds marins nationaux. Sa prospection est prévue pour cette année. La compagnie nationale des hydrocarbures procédera à un premier forage entre Skikda et Béjaïa, pendant le second trimestre de 2019. Sonatrach devrait entamer la prospection offshore cette année avec un premier forage prévu durant le deuxième semestre au large de la côte Est entre Béjaïa et Skikda, a annoncé le groupe pétro-gazier lors de la 12ème édition du Forum algéro-américain sur l'énergie qui s'est tenu tout récemment à Houston, aux Etats-Unis. A quel niveau se trouve ce projet? «L'acquisition des données sismiques 2D et 3D sera achevée au premier semestre en cours, alors que les volumes associés à ce premier puits sont estimés à plusieurs trillions de mètres cubes de gaz biogénique, a indiqué Youcef Khanfar, directeur des nouvelles ressources au groupe Sonatrach, lors d'une session de ce rendez-vous consacrée au potentiel offshore en Algérie. L'analyse de ces données sismiques suggère une similitude entre ces réserves et le mégagisement offshore, de Zohr découvert en Egypte a précisé le conférencier. Evalué à près de 30 trillions de mètres cubes de gaz, le gisement de Zohr, devrait permettre au pays des pharaons de répondre à une bonne partie de ses besoins en gaz sur plusieurs décennies. Et c'est certainement là, la bonne nouvelle pour l'Algérie aussi. La consommation nationale de gaz naturel a atteint 40,4 milliards de m3 en 2017. 2,8% de plus que l'an dernier. Et à ce rythme le pays pourrait ne plus exporter de gaz en 2023. L'évolution de la consommation locale en gaz est tirée principalement par l'industrie, dont la consommation en gaz passerait de 10 milliards de m3 en 2019 à 17 milliards de m 3 en 2028, avec un taux de croissance annuel moyen de 5,9%. Cette croissance est due notamment à l'apparition de nouveaux projets. «Si on continue à consommer à ce rythme, on arrêtera d'exporter à l'étranger, à l'horizon 2022, il restera juste de quoi satisfaire les besoins internes» a prévenu le ministre de l'Energie Mustapha Guitouni en décembre 2018 lors d'une séance questions-réponses à l'Assemblée populaire nationale. Ce nouveau challenge de Sonatrach tombe donc à point nommé pour booster un secteur à bout de souffle qui, de surcroît, représente un des terreaux de la grogne sociale.

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