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GOUVERNANCE ÉLECTRONIQUE

L’Algérie veut se mettre à la page...Web

Pressé de passer à l’action, le ministre des Ptic a déclaré lors de son allocution d’ouverture que «pour le e-santé, il y a un programme à arrêter».

Le plan e-Algérie 2013 a connu hier une nouvelle phase dans son élaboration. Le ministre de la Poste et des Technologies de l´information et de la Communication, Hamid Bessalah, a en effet décidé de passer à la vitesse supérieure dans l´élaboration de quelques programmes que prévoit le plan.
Pour ce faire, M.Bessalah a réuni, lors d´un séminaire sur la gouvernance électronique, pas moins de 150 experts, professionnels chercheurs et universitaires, pour discuter de ce qui constituera la base des services e-santé, e-éducation et e-commune.
Pressé de passer à l´action, le ministre a déclaré lors de son allocution d´ouverture que «pour le e-santé, il y a un programme à arrêter». «Il est temps d´entamer cette phase-là», a-t-il ajouté à propos du e-éducation avant de céder la parole aux participants.
Ces derniers, ont, tour à tour, présenté des communications dans lesquelles ils ont exposé leur expérience dans le domaine.
Parmi elles figure celle du professeur Albert-Claude Benhamou.
Il est professeur de chirurgie vasculaire à l´université Pierre et Marie Curie à Paris, initiateur et directeur de l´Université médicale virtuelle francophone et chirurgien à l´hôpital Pitié-Salpétrière. Lors de son exposé, M.Benhamou a révélé que l´erreur médicale constitue une importante cause de mortalité dans le milieu médical.
Celle-ci est parfois liée à des erreurs dans la transmission des informations sur le patients, à la perte de données, ou encore à leur mauvaise interprétation.
Et selon lui, la meilleure manière de pallier ce genre de danger de plus en plus récurrent dans les milieux hospitaliers, est le e-santé.
Ce terme englobe une gamme de services à la pointe de la médecine et de la technologie, notamment la télé-médecine. Cette dernière est une pratique qui avantage et le corps médical et les patients puisqu´elle permet à certains patients de terminer leurs soins thérapeutiques, lorsque leur cas le permet, à l´extérieur de l´hôpital tout en faisant l´objet d´un suivi strict.
Elle permet également d´apporter une expertise médicale et de bons conseils thérapeutiques sans que le médecin ou le patient n´aient à se déplacer. «Avec ce type de pratique tout le monde peut accéder aux soins quel que soit l´endroit où il se trouve», a expliqué le professeur.Une pratique à laquelle le ministre porte un intérêt particulier puisqu´il entend s´en inspirer pour tisser le programme e-santé. «Nous avons des spécialistes ici et nous avons des hôpitaux à l´intérieur du pays (...) notre souhait est de faire profiter les citoyens des mêmes services hospitaliers partout dans le pays à travers ces techniques» a-t-il indiqué dans ce sens.
Par ailleurs, et concernant les citoyens justement, le premier responsable du secteur a souligné que la gouvernance électronique (e-gouvernance) est un projet lié aux citoyens et qu´il ne peut aboutir si ces deux parties sont isolées. «Le e-gouvernance est lié au e-citoyen. ça ne sert à rien de dire que nous allons demander un tel ou un tel service, alors que le citoyen ne peut pas acquérir un micro-ordinateur et se connecter à l´Internet avec des coûts accessibles», a-t-il déclaré en marge du séminaire.
Une position largement partagée par le gouvernement qui a mis en ligne lundi son premier site Internet.
Le site à consulter qui s´affiche en deux langues (arabe et français), sur un fond vert, rouge et blanc et propose un contenu informationnel divers et pluridisciplinaire. Il présente une rubrique qui renvoie aux grandes institutions, ministères et institutions rattachées au ministère de l´Intérieur et des Collectivités locales possédant un site Web.

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