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LES IDE SE FONT RARES

L'Algérie se tourne vers les opérateurs locaux

Le solde des IDE de l'Algérie est passé en négatif en 2015, de -587 millions de dollars.

Selon le rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) publié le 21 juin 2016, l'Afrique du Nord n'est pas atteinte dans sa totalité par cette baisse et a vu ses IDE augmenter de 9% en 2015 pour atteindre les 12,65 milliards de dollars. C'est l'Égypte qui a connu la plus forte hausse avec 6,9 milliards de dollars d'IDE en 2015, soit une augmentation de 49,3% par rapport à 2014. Ceci s'explique en partie par l'expansion des filiales étrangères dans les secteurs financiers et pharmaceutiques. La Libye repart aussi à la hausse avec 726 millions de dollars contre 50 millions de dollars sur la même période. Ces résultats contrebalancent ceux de l'Algérie. Le solde des IDE du pays est passé en négatif en 2015, de -587 millions de dollars alors qu'il atteignait 1,5 milliard de dollars en 2014. Le pays peut tout de même compter sur ses investissements locaux dans des secteurs porteurs pour l'avenir comme l'automobile et d'au-tres projets dans le secteur. La pharmacie, mais aussi l'agroalimentaire sont parmi les secteurs prioritaires à côté de l'énergie, l'industrie et le tourisme. Néanmoins, la Cnuced prévoit une reprise des investissements pour l'année 2016 en Afrique. L'organisation envisage entre 55 et 60 milliards de dollars d'IDE. Au premier trimestre, ce chiffre a atteint les 29 milliards de dollars, soit une hausse de 25% par rapport à la même période en 2015. Déjà dans le plan d'action du gouvernement de 2014, le pays a réalisé durant ces dernières années des progrès économiques importants grâce, notamment, aux différents programmes d'investissements publics engagés et à une gestion prudente des réserves de changes. La réalisation de ces programmes, qui a nécessité la mobilisation de ressources financières importantes (plus de 20.000 milliards de DA pour le seul programme quinquennal 2010-2014), a eu des impacts positifs sur la création de richesses, le recul du chômage et l'amélioration des principaux indicateurs sociaux et d'infrastructures, est-il indiqué.
Le gouvernement note également les progrès réalisés en termes de performance macroéconomique avec les fondamentaux de l'économie nationale qui se sont globalement consolidés durant la période 2010-2014. Dans ce cadre, le gouvernement souligne l'importance des ressources de sécurité disponibles au niveau du Fonds de régulation des recettes (FRR). Il y a aussi la maîtrise de l'inflation dont le taux se situe ces dernières années autour de 3,5% et la croissance économique qui a enregistré une progression moyenne sur la période 2010-2014 de 4% alors que le taux de chômage qui a connu une importante baisse en passant de 29,5% en 2000 à 9,8% en 2013 et ce, grâce à la création de nouveaux emplois suite à la combinaison de l'élargissement de la base de production et des résultats de la mise en oeuvre des différents dispositifs d'emploi des jeunes.
Pour le programme quinquennal de croissance 2015-2019, le gouvernement mobilise tous les moyens nécessaires pour la concrétisation des objectifs prévus dans le programme présidentiel qui visent, notamment, la réalisation d'un taux annuel de croissance de 7% en vue de réduire le chômage et d'améliorer les conditions de vie des citoyens. Dans ce cadre, le gouvernement poursuit les efforts engagés en matière de développement des infrastructures socio-économiques et ce, tout en veillant à la pérennisation des plans de développements précédents en assurant la maîtrise de la maintenance et de la gestion des infrastructures déjà réceptionnées.

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