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BOUIRA

L’agriculture, le maillon faible

L’agriculture est devenue un important secteur, sur lequel l’Algérie mise pour assurer sa sécurité alimentaire.

Le développement des zones rurales est en passe de devenir une réalité. Plusieurs projets sont été mis à jour afin de rendre plus accessibles les régions souffrant d´enclavement. Suivant une nouvelle stratégie de développement, qui se veut efficace, le ministère de l´Agriculture et du Développement rural a, ces dernières années, innové en matière de plans de relance, voire de sauvetage. De ce fait, l´agriculture, avec toutes ses facettes, est devenue un important secteur sur lequel l´Algérie mise en vue d´assurer sa sécurité alimentaire et aussi de booster le monde de l´emploi. Cette idée de faire de l´agriculture une référence en matière de progrès, vient de la nouvelle loi d´orientation agricole, qui a été adoptée en août 2008.
Et pour faire avancer le programme de développement des régions à caractère rural, un autre plan de relance a été conçu par le département de Rachid Benaïssa en collaboration avec la Commission européenne chargée du développement. Inscrit dans le cadre d´un partenariat entre l´Algérie et l´Union européenne, ce programme vise à encourager la politique du développement de proximité rurale. Programme d´appui au plan national de développement agricole et rural, cette nouvelle formule est destinée à trois wilayas pilotes, en l´occurrence Bouira, M´sila et Ghardaïa. Six communes pour chaque wilaya sont concernées. Le choix de ces régions repose essentiellement sur la diversité agro-écologique de ces régions. Pour le cas de la wilaya de Bouira, elle a été choisie pour sa spécificité montagneuse. Dans ce cas, six localités de la partie est, à savoir Haïzer, El Esnam, Bechloul, Al-Adjiba, Aghbalou et Saharidj ont été retenues pour l´implantation des projets. La wilaya de M´sila a été choisie pour son caractère steppique, et la wilaya de Ghardaïa en tant que zone saharienne. Le montant des subventions va de 50.000 à 100.000 euros pour chaque projet avec un taux de participation de l´UE de 50 à 80%.
Assurer une réelle exploitation des potentialités existantes et créer un terrain propice à l´investissement agricole et rural demeurent la principale préoccupation des responsables du secteur. C´est pour répondre à cette équation qu´est intervenu le programme d´appui au développement agricole et rural. Ce programme tend à améliorer les conditions de vie des populations issues du monde rural, à revitaliser les territoires et impulser la production du terroir, en tenant compte, bien sûr des caractéristiques de chaque région, d´autant que plusieurs opérations d´aménagement sont incluses.
La régénération et l´amélioration des parcours (plantes pastorales et construction ou réfection des bâtiments d´élevage) sont également à promouvoir au même titre que la valorisation de la production et sous-production agricoles et l´artisanat. La mise en oeuvre de cette politique portant relance du monde rural, a pour but de stabiliser les populations rurales et d´atténuer les flux migratoires. Il est également question de la résorption du chômage et de la promotion de l´entrepreunariat. Comme il est question de l´amélioration de la condition de la femme rurale en valorisant les activités, généralement génératrices de revenus. Le tourisme rural est un autre créneau important à développer.
Au niveau de la wilaya de Bouira, les rencontres ont bel et bien commencé. Au début de cette semaine, une d´elles a été organisée au niveau de la Chambre d´agriculture avec les associations et partenaires jugés potentiels. La première étape consiste à former et aussi à informer les représentants de la population et des institutions locales des procédures de financement de projets par l´Union européenne. Les rencontres ont également pour objectif d´expliquer la méthode européenne, concernant la réalisation des projets. Dans ce cadre, un encadrement technique et administratif a été mis à la disposition des élus locaux. Au plan technique, la date limite de la soumission des demandes est fixée au 15 avril prochain. Les projets proposés doivent répondre à des critères établis au préalable. L´évaluation et la signature des contrats auront lieu au mois de juillet prochain lors d´une rencontre à Alger avec les représentants de l´Union européenne.

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