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DU NOUVEAU DANS LA PRATIQUE DES SOINS EN ALGÉRIE

La thérapie de Hazbellaoui

Ce professeur en médecine a un remède, il ambitionne d'améliorer les conditions de travail des praticiens et des paramédicaux, et par conséquent la prise en charge du malade...

Comment soigner notre système de santé? C'est la question à laquelle s'attarde depuis sa nomination à la tête du secteur, le professeur Mokhtar Hazbellaoui. Pour atteindre ce but, le ministre s'est inspiré des intitulés du poste qu'il occupe: réformer le monde hospitalier pour sauver la santé...
Les premiers résultats de La thérapie «Hazbellaoui» n'ont pas tardé à tomber. Ce professeur en médecine qui n'est plus à présenter a ainsi annoncé, hier, une réorganisation du schéma de soins du patient pour améliorer sa prise en charge médicale. «Nous préparons une nouvelle feuille de route consistant en la réorganisation du schéma de soins du patient. Il est très important d'améliorer les conditions de travail des praticiens et des paramédicaux, et par conséquent la prise en charge du malade», a déclaré à la presse le ministre de la Santé, en marge du Séminaire national d'évaluation des activités des programmes de santé scolaire et universitaire. Affirmant que le malade demeure la pierre angulaire de la politique sanitaire nationale, le professeur Hazbellaoui a estimé que le professionnel de la santé en Algérie doit exercer dans un environnement favorable, ajoutant que «la principale contrainte du secteur n'est pas d'ordre financier mais lié à un déficit en ressources humaines formées». Il a noté, à ce propos, que depuis l'indépendance, l'Algérie a réalisé des avancées dans le domaine de la formation des médecins et autres personnels de la santé, mais qui s'avèrent insuffisantes s'agissant notamment du personnel spécialisé et ce, eu égard à la grandeur du pays et l'importance des besoins. «Lorsque vous formez un médecin spécialisé pendant 13 ans, il lui faut un minimum d'expérience et de pratique pour qu'il soit un praticien complet», a-t-il poursuivi, relevant le déficit en personnel qualifié enregistré dans certaines spécialités cardinales comme la cardiologie, la gynéco-obstétrique et l'anesthésie-réanimation. Face à cette situation, a-t-il rassuré, le ministère a lancé un programme visant à amoindrir le ressenti de ces déficits, à travers, entre autres, la télé-radiologie pour certaines spécialités. Hazbellaoui qui a reçu le feu vert des hautes autorités pour faire preuve de fermeté contre tout dépassement enregistré, veut insufler une nouvelle dynamique à ce secteur malade. D'ailleurs, le ministre n'a pas tardé à sévir. Il a liquidé tous les rentiers du secteur qui ont fait de la santé des citoyens un gagne-pain mal acquis.
Scrutant tout ce qui est écrit dans la presse nationale et se basant aussi sur les plaintes des citoyens, il les a mis à la porte afin de céder la place à ceux qui veulent travailler pour le bien du pays. Il a aussi exprimé son soutien à ses confrères en dénonçant les agressions dont ils sont victimes. «Il est inadmissible qu'un médecin ou un paramédical soit agressé dans son lieu d'exercice», a-t-il dénoncé. «Le citoyen algérien a le droit d'être mécontent du service rendu mais des moyens légaux existent pour l'exprimer, comme le dépôt d'une plainte», a-t-il observé pour souligner qu'il ne voulait plus que ce secteur soit une jungle.
Néanmoins, Hazbellaoui n'est pas le premier à avoir eu un plan aussi ambitieux. En vain! Réussira-t-il là où ses prédécesseurs ont échoué? C'est tout le mal qu'on lui souhaite...

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