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CRISE AU SEIN DU GROUPE PARLEMENTAIRE DU FLN

La session d'automne risque d'être houleuse

Les contestataires se sentent trahis par le président de l'APN qui leur a promis de reporter l'installation des commissions à la prochaine session.

La session parlementaire d'automne risque d'être houleuse. Le feuilleton FLN est à suivre en septembre. L'installation du chef du groupe parlementaire du parti majoritaire en intersession provoque la colère des députés contestataires. Déçus par le comportement du président de l'APN, ces derniers promettent de revenir à la charge à l'ouverture de la session d'automne. «Nous n'allons pas nous taire sur cette affaire», a affirmé un député du FLN qui qualifie cet acte d'illégal. Les contestataires se sentent trahis par le président de l'APN, qui leur a promis de reporter l'installation des commissions à la prochaine session. Ces derniers affirment qu'ils ont été surpris d'apprendre l'installation du chef de groupe parlementaire par le biais de la presse. «C'est inconcevable ce qui s'est passé», s'indigne notre interlocuteur. Le clan Djamaï et Khaoua ne va pas se taire sur cette affaire. Le chef du groupe parlementaire du FLN et le vice-president de l'APN ont vivement rejeté la liste des désignations établie par le coordinateur national, Abderahmane Belayat. Ils ont été loin en menaçant Ould Larbi de perturber la session de clôture de la session de printemps en cas d'installation des structures du FLN. Sous cette pression, le président de l'APN a décidé de reporter cette opération à la session de septembre. Or, ce dernier n'a pas attendu jusqu'à septembre. Le nouveau chef du groupe parlementaire a pris ses fonctions, mardi dernier. Ce qui va sérieusement compliquer la situation au sein de la chambre basse. De l'avis des observateurs, le président Larbi Ould Khelifa se met dans une mauvaise position en prenant part au conflit qui oppose les députés FLN au bureau politique dirigé par le coordinateur national, Abderrahmane Belayat. Mercredi dernier, le président de la deuxième chambre du Parlement a démenti, dans un communiqué, les informations rapportées par la presse concernant l'installation du chef de groupe parlementaire du FLN, Hadj Mohamed Lebid. Le communiqué rappelle «que l'article 9 du règlement intérieur de l'APN ne confère pas à son président la mission d'installer les chefs de groupes parlementaires». Or, le même responsable a donné instruction pour mettre tous les moyens à la disposition du chef de groupe parlementaire du FLN. Selon le site électronique TSA, dans une instruction adressée à l'administration, Ould Khelifa a demandé de mettre à la disposition de Hadj Mohamed Lebid «tous les moyens nécessaires, afin de l'appuyer dans sa nouvelle mission de chef du groupe parlementaire du FLN». Hadj Mohamed Lebid, a été désigné président du groupe parlementaire du parti à l'Assemblée populaire nationale (APN) en remplacement de Tahar Khaoua. Le nouveau président du GP du FLN a reçu son ordre de mission, pris possession de son bureau et du véhicule de service en tant que chef du FLN à la chambre basse, a déclaré Si Affif sur le plateau de Dzair TV. Or, si Ould Khelifa dément l'installation de Lebid au poste de chef de groupe parlementaire pourquoi a-t-il mis à sa disposition un véhicule? Cet avantage est exclusivement réservé aux vice-présidents, aux présidents des commissions et aux chefs de groupes parlementaires, selon le règlement de l'Assemblée. La réaction du président est due certainement aux pressions du bureau politique qui insiste sur le maintien de sa liste. Ould Khelifa se retrouve dans l'embarras. L'ancien président du Haut Conseil de la langue arabe risque de faire face à une fronde des députés contestataires lors de la prochaine session. Attendons pour voir.

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