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KHEMIS MILIANA

La RN 4 de nouveau bloquée

Après l´échec des négociations entre le maire et les jeunes manifestants, les jeunes chômeurs de la ville de Khemis Miliana ont décidé hier matin de bloquer la RN4 qui relie Alger à Oran avec deux bennes à ordures. Les manifestants ont demandé la présence du wali d´Aïn Defla, M. Ahmed Adli. En parallèle, un autre groupe, composé de 200 personnes, a assisté à un discours du chef de daïra de Khemis Miliana en présence du représentant du wali. Malheureusement, cette rencontre n´a pas débouché sur un accord. En désespoir de cause, les jeunes ont fini par réclamer la présence du wali. «L´APC est devenue un royaume, c´est la grande mafia» crie un jeune. «Depuis 1989 on n´a pas encore eu un logement alors que des femmes célibataires y ont droit», ajoute un autre. «J´ai 50 ans, et trois enfants, ni travail ni logement personnel. L´Etat est en train de nous tuer à petit feu», s´écrie un autre. Tous les mots de la colère profonde des jeunes ont été entendus, accusant le secrétaire général d´avoir embauché des étrangers à la daïra. Parmi les problèmes soulevés figurent ceux de la piscine communale, du terrain de basket, des postes de l´université, de la distribution anarchique des logements, des deux salles de cinéma et de bien d´autres griefs.
Ce n´est qu´à 15h30 que la route a été ouverte aux usagers par les forces de sécurité. Le commissaire a réussi à calmer les esprits après avoir annoncé l´arrivée du wali à Khemis Miliana. Effectivement, M.Ahmed Adli est venu à la rencontre des jeunes manifestants. Ces derniers ont tenté de le convaincre que les autorités locales n´ont rien fait pour cette jeunesse. «Hier, on était les victimes du terrorisme, et aujourd´hui c´est le favoritisme flagrant qui est en train de causer de vrais ravages», «on en a marre !». «On veut travailler rien de plus», ajoutent d´autres jeunes. Le wali a rassuré tous les jeunes de Khemis Miliana dont une cinquantaine a été reçue par lui. Ce dernier leur a promis que leurs doléances seront prises en charge avec la mise en place d´une commission représentative. «Vous-avez dix jours pour installer cette commission et on va faire notre possible pour que chacun soit satisfait», affirme le wali. Rassurés par ces propos, les jeunes se sont séparés dans le calme. Mais le climat demeure tendu dans cette ville qui ne pourra pas se bercer longtemps de simples promesses.

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