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CONFÉRENCE DE PRESSE DU MDS

«La présidentielle d’avril n’a rien changé»

C’est à un véritable réquisitoire qu’ont eu droit les pouvoirs publics et la classe politique.

Lors d´un point de presse animé au siège du parti, Ali Hocine, secrétaire général par intérim du Mouvement démocratique et social, a fait une évaluation critique des deux mois de règne du second mandat du chef de l´Etat. «Deux mois après l´élection du 8 avril, le pays est toujours confronté aux mêmes problèmes» a déclaré, d´emblée, l´orateur. Pour justifier ses propos, le conférencier a cité les derniers soubresauts ayant secoué les quatre coins du pays à l´image des événements de T´Kout et de Taref, la recrudescence du terrorisme, et le harcèlement contre la presse. Pour le porte-parole du MDS, «se voulant fort d´un scrutin qui n´a pourtant même pas réglé les questions de sa légitimité, de sa stabilité et de son unité, le pouvoir n´oppose que la répression à la contestation populaire qui s´amplifie et interroge les résultats du 8 avril». Sur sa lancée, il affirmera que «le pouvoir fait preuve d´une irritation exceptionnelle face aux exigences renouvelées de la société». Pour étayer ces allégations, le MDS souligne dans la résolution ayant sanctionné son conseil national que «le pouvoir le démontre par son acharnement inouï contre l´embryon de mouvement citoyen au Sud, en faisant usage d´une violence démesurée et même de la torture comme il a été révélé à T´kout dans la wilaya de Batna. Il donne l´illustration de sa démarche en continuant à tergiverser avec les demandes des syndicats autonomes exprimées dans les secteurs de l´éducation et de la santé, quand il ne tente pas de les déstabiliser comme le dénonce le syndicat de l´administration». Concernant les derniers événements vécus par la presse nationale, le conférencier s´est déclaré solidaire de tous les journalistes interpellés. «En poursuivant son harcèlement contre la presse qu´il souhaiterait discréditer alors qu´elle suscite de plus en plus de respect et de soutien pour son courage et son engagement dans la quête et la propagation de la vérité, le pouvoir essaie de réduire au silence ceux qu´il considère comme les porte-voix du champ démocratique» est-il souligné. Cependant, la classe politique n´a pas échappé aux remontrances du MDS. «La classe politique démocratique est tétanisée et paraît ne pas retrouver ses marques. Elle doit dépasser l´accablement pour se donner les moyens de faire face aux conditions nouvelles apparues au lendemain de la présidentielle et se ressaisir de ses responsabilités vis-à-vis de la société», soutient Ali Hocine. Dans ce contexte il appelle tous les partis démocrates républicains à s´unir autour d´un consensus pour barrer la route à l´islamisme qui «s´appuie sur les réseaux internationaux liés à Al Qaîda». Concernant la restructuration du parti, Ali Hocine a révélé que le congrès national du MDS se tiendra les 9, 10 et 11 décembre prochain. Mais en attendant cette date symbolique pour le peuple algérien, le parti compte organiser au mois d´août prochain l´université d´été pour ses militants à Aftis dans la wilaya de Jijel.

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