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LES TRANSFORMATEURS PRIVÉS DE LAIT ONT REPRIS HIER

La menace d’une autre grève persiste

Une réunion entre les producteurs et le ministère du Commerce est prévue pour le 8 septembre prochain.

Les transformateurs de poudre de lait ont repris, hier, leur production au niveau de la région centre du pays, notamment dans la capitale. Mais le lait coulera-t-il pour autant, de nouveau, dans les gorges de nos enfants? Il faut bien le croire après l´édifiante réunion de concertation qui a rassemblé lundi plus d´une dizaine de grands producteurs-transformateurs de poudre de lait de la région centre du pays. Assurances, promesses, annonce d´un rendez-vous avec le ministre du Commerce le 8 septembre prochain...enfin tous les ingrédients sont réunis pour faire de cette rencontre une réussite. Entre-temps, confortés par les résultats de la réunion de lundi dernier, pour le moins constructive, les capitaines d´industrie de la filière lait ont, cependant, menacé de «reprendre la grève dans 10 jours si les promesses des pouvoirs publics ne sont pas tenues d´ici là, à savoir, le versement des subventions demandées par les transformateurs pour les mois de juin (20DA par litre), juillet (25DA/l) et Août (30DA/l).» Une grève à l´échelle de tout le pays, selon un producteur contacté par nos soins au téléphone, «sera observée avec l´appui de la Cipa, si rien n´est fait.»
Ces propositions devaient être discutées lundi entre la chefferie du gouvernement et le ministère du Commerce.
Un industriel présent à la réunion, contacté par notre rédaction, a salué les garanties et les engagements ouverts des pouvoirs publics en insistant sur «le respect des délais», car a-t-il dit, «le temps, c´est la survie de la profession.» Suite à une deuxième rencontre avec la Confédération des industriels et producteurs algériens (Cipa) un constat clair a été établi. Il met à l´évidence la tension qui couve dans le circuit complexe de l´approvisionnement du lait en sachet et le manque flagrant de ce produit essentiel qui en a résulté après ce mouvement de grève. Ces mêmes producteurs ont demandé que le kilo de poudre de lait soit fixé à 137DA contre 420DA actuellement en cours sur le marché informel, «un prix prohibitif qui n´est pas forcément à la portée de tous les transformateurs», se sont plaints différents interlocuteurs concernés.
Dans l´attente d´une solution, l´Etat continue, souligne-t-on, à soutenir indirectement les éleveurs et producteurs de poudre de lait étrangers, ce, à travers la subvention qu´il accorde. Celle-ci, qui s´élève à quelque 16 milliards de DA ou (160 millions d´euros environ), équivaut à l´achat de 100.000 vaches laitières qui pourraient mener à terme à une autosuffisance d´ici trois ans! Il est, par ailleurs, regrettable que l´Office interprofessionnel du lait, annoncé pour juillet dernier, ne soit pas encore installé. Appuyé par une enveloppe financière relativement confortable de 10 milliards/DA, il contribuerait à juguler tout mouvement négatif de productivité et réguler la production de poudre de lait transformée pour la maintenir pour le moins à un niveau suffisant qui puisse répondre favorablement à une demande de plus en plus importante du consommateur algérien de ce produit vital.

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