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Des poursuites des personnes impliquées et de lourdes condamnations

La guerre contre la spéculation fait rage

Les pouvoirs publics, à leur tête le président de la République, exigent des sanctions très fermes à l'encontre des commerçants indélicats.

Soixante-dix-huit personnes ont été poursuivies en justice pour spéculation, durant les cinq derniers jours. De lourdes peines ont été prononcées à leur adresse.
La justice s'est attelée à la tâche, en coordination avec les services de sécurité afin de lutter contre la spéculation qui touche les produits alimentaires de large consommation. C'est la première fois que cette opération a pris une telle ampleur dans l'histoire de la justice en général. Le phénomène de la spéculation a pris de l'enflure, provoquant une pénurie sans précédent des produits de première nécessité. Cette crise a poussé les pouvoirs publics et à leur tête le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à exiger des sanctions fermes à l'encontre des commerçants qui ont recours à la spéculation.
Des procédures de «comparution immédiate» ont été déclenchées contre plusieurs personnes, dans le cadre de la lutte contre la «spéculation illicite», la contrebande et la criminalité «transnationale organisée», tels sont les chefs d'inculpation adressés aux commerçants se livrant à la spéculation. Dans ce sens, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, a souligné que «l'Etat agira dans le cadre légal, en garantissant toutes les conditions d‘un procès équitable, mais frappera avec une main de fer quiconque tenterait de toucher aux vivres des Algériens». C'est dire que la guerre est sans pitié contre ceux qui recourent à la spéculations en semant la panique et la psychose au sein de la société dans le but de pousser au pourrissement et à la déstabilisation du pays. La loi relative à la lutte contre la spéculation a contribué fortement à la mise en oeuvre de mesures de lutte efficaces pour combattre dans le cadre légal ce fléau qui s'est répandu comme une traînée de poudre dans la société, menaçant ainsi la stabilité de l'Etat.
«La loi prévoit des peines d'emprisonnement allant de 3 à 30 ans de prison et des amendes pouvant atteindre les deux millions de dinars». Cette fermeté permettra à cette calamité de reculer et ceux qui seront tentés à le faire sauront que la loi sera impitoyable à leur égard.
Les dispositions et les mesures générales de la loi stipulent que « la spéculation illicite concerne tout stockage ou rétention de biens ou marchandises visant à provoquer une pénurie ou une perturbation des approvisionnements au niveau du marché et toute hausse ou diminution artificielle des prix des biens ou marchandises ou des billets de banque de manière directe ou indirecte ou par le bais d'intermédiaires ou le recours à des moyens électroniques ou toutes voies ou moyens frauduleux quelconques».
Il était temps que les pouvoirs publics agissent d'une main de fer, ce genre de fléau nécessitant la mise en place de lois qui criminalisent fermement ceux qui s'adonnent à cette pratique laquelle porte préjudice à l'économie nationale en général et à la quiétude du citoyen lambda en particulier.
L'enrôlement en masse des personnes impliquées dans le crime de la spéculation en justice renseigne sur les efforts que mènent les services de sécurité, en coordination avec la justice et les services du ministère du Commerce.
Le mois de Ramadhan approche, c'est l'occasion pour les pouvoir publics d'accentuer leurs efforts afin de mettre un terme aux agissements criminels des spéculateurs qui profitent justement des opportunités de ce genre pour mettre en oeuvre leur plan macabre.

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