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ZITOUNI RÉPOND À HOLLANDE

"La France reconnaîtra ses crimes tôt ou tard"

Le ministre des Moudjahidine a qualifié la récente visite en Algérie du secrétaire d'Etat français chargé des Anciens combattants d'initiative «appréciable mais insuffisante».

Le temps finira par donner raison. La France reconnaîtra un jour ou l'autre ses crimes. Interpellé sur la dernière déclaration du président français, François Hollande qui avait écarté toute reconnaissance de son pays des crimes commis en Algérie, le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a indiqué que la France reconnaîtra, tôt ou tard, les crimes perpétrés contre le peuple algérien pendant l'époque coloniale.
«La France reconnaîtra tôt ou tard les crimes perpétrés en Algérie», a déclaré M.Zitouni à la presse en marge de la séance plénière du Conseil de la Nation consacrée aux questions orales tenue jeudi dernier.
Le représentant de la famille révolutionnaire rassure que cette revendication sera maintenue et que l'Algérie ne lâchera pas prise. «Nous transmettrons le message de génération en génération (...) tout comme nous nous enorgueillissons de nos aïeux», a-t-il dit en guise de représailles. M.Zitouni a estimé que le secrétaire d'Etat français chargé des Anciens combattants et de la Mémoire Jean-Marc Todeschini qui s'est recueilli sur la mémoire des martyrs est un geste significatif.
Le ministre des Moudjahidine a qualifié la récente visite en Algérie du secrétaire d'Etat français chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, d'initiative «appréciable mais insuffisante». Il a rappelé à ce propos, les massacres commis par la France en Algérie durant et avant la révolution dont les massacres du 8 mai 1945, les effets des essais nucléaires dans le Sahara algérien et les tragédies générées par la ligne Challe et Morice.
L'hôte des sénateurs a annoncé, dans ce sens, l'organisation les 4 et 5 mai prochain à Oran d'une conférence sur la torture pratiquée à l'encontre du peuple algérien durant l'ère coloniale.
«Cette rencontre s'inscrivait dans le cadre de l'effort consenti pour faire connaître les tragédies endurées par les Algériens à ce moment de l'histoire», a-t-il souligné. Interrogé par le sénateur Mohamed Zoubiri sur les dossiers relatifs aux pensions des moudjahidine, le ministre a assuré que «tous les dossiers déposés au niveau du ministère jusqu'à décembre 2014 et relatifs aux pensions et taux d'invalidité des moudjahidine, ont été assainis tout comme c'est le cas pour les dossiers des mois de janvier et février». «Seuls les nouveaux dossiers sont en cours d'examen», a-t-il affirmé.
Pour une meilleure prise en charge de cette catégorie, le ministre a révélé l'existence d'un «programme pour de nouvelles consultations médicales des moudjahidine et ayants droit».
Concernant la proposition de réduire de 5 à 3 ans le délai d'attribution de la licence pour l'acquisition d'un véhicule touristique pour les moudjahidine et ayants droit faite par Zoubiri, M.Zitouni a souligné que «ces dispositions ont été établies en vertu de la loi et ne peuvent en aucune manière faire l'objet de révision sauf dans le cadre d'un amendement», a-t-il expliqué, considérant que ce délai de 5 ans était «raisonnable et acceptable».
Pour ce qui est de la proposition relative à l'uniformisation du taux d'invalidité chez les moudjahidine, le ministre a précisé que cette question était «du ressort des commissions médicales au niveau des différentes wilayas sous l'égide de la commission centrale médicale habilitée à établir ce taux sur la base de critères précis».

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