L'Expression

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Recensement général de l’agriculture le 19 mai

La fin des statistiques «farfelues»

Une opération qui mettra fin au côté extravagant des chiffres publiés, ces dernières années, concernant les ressources agricoles.

Le secteur agricole tient une place prépondérante dans l'économie du pays. Une agriculture performante c'est la garantie d'une sécurité alimentaire qui est devenue un des objectifs prioritaires du gouvernement. Le meilleur moyen de savoir où on en est, de connaître ses points faibles et ses points forts pour avancer. C'est en ce sens qu'est programmé le Recensement général de l'agriculture (RGA). L'opération débutera le 19 mai prochain et se poursuivra jusqu'au 17 juillet 2024. Cette date a été fixée lors des travaux de la 5e réunion de la Commission nationale du Recensement général de l'agriculture, présidés par le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Youcef Cherfa, et consacrés aux derniers préparatifs avant le lancement du recensement agricole. Il faut rappeler que le président de la République a souligné, lors de la réunion du Conseil des ministres qu'il a présidée le 24 mars dernier, l'impératif d'accorder une grande importance au recensement général de l'agriculture. Abdelmadjid Tebboune avait à cette occasion ordonné au gouvernement d'accorder une grande importance au recensement général dans le secteur de l'agriculture, en ce qu'il représente un mécanisme essentiel pour connaître les capacités nationales et identifier les besoins afin de prendre les bonnes décisions sur la base de données scientifiques exactes. Fini donc le temps de l'à-peu-près et des chiffres qui ne reflètent pas la situation réelle d'un secteur dont l'importance a été mise en exergue par le chef de l'État lors de sa dernière traditionnelle entrevue avec les médias nationaux. Le premier magistrat avait, il faut le souligner, mis à nu les carences au niveau des statistiques qui ont pendant longtemps caractérisé un secteur pourtant vital de l'économie du pays. La puissance économique d'un État était sous-tendue de chiffres et de statistiques précis et réels, loin des données approximatives, a souligné le président de la République le 28 février 2023 dans son allocution lors de la tenue des Assises nationales de l'Agriculture, au Palais des nations (Club des pins) sous le slogan «Agriculture: pour une sécurité alimentaire durable». L'État qui veut s'ériger en puissance économique, voire agricole, doit disposer de chiffres précis, de statistiques précises loin des données approximatives, a-t-il insisté faisant observer que l'investissement et l'importation sont orientés par les statistiques pour peu qu'elles soient précises. Et de donner des exemples qui mettent en évidence l'incohérence et le côté farfelu des chiffres publiés, ces dernières années, concernant les ressources agricoles nationales. «Les chiffres avancés concernant la production agricole étaient les mêmes pendant des dizaines d'années, des chiffres qui ne reflétaient point la réalité», déplorera Abdelmadjid Tebboune citant pour exemple la superficie des terres cultivées à travers le pays évalué, à 3 millions d'hectares, alors que les enquêtes menées dans le cadre de la numérisation, ont démontré que ce chiffre ne dépassait pas 1,8 million d'hectares. L'Algérie «est engagée dans une véritable course contre la montre pour restructurer et moderniser l'activité agricole» soulignera-t-il. D'autant plus que la valeur de la production agricole nationale a atteint 35 milliards de dollars, soit 18% du produit intérieur brut (PIB), contre plus de 5% pour le secteur industriel, selon les chiffres révélés par le président de la République lors de sa récente rencontre avec des responsables de médias nationaux. Une cadence que le secteur de l'agriculture a enclenché en 2022 sur la voie de la sécurité alimentaire du pays à travers la prise de plusieurs mesures et actions lancées par les pouvoirs publics en vue de développer les filières stratégiques, ayant permis de réaliser une croissance à deux chiffres (31% en valeur) et de couvrir 75% du marché. 

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