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ELLE S'INSTALLE PEU A PEU COMME UNE TRADITION LOCALE

La fête de l'olivier d'Aït Zaïm revient dans sa 6e édition

Une série de conférences seront données par des spécialistes de la filière oléicole au niveau du ministère de l'Agriculture et de la direction locale du secteur.

Dans quelques jours, l'olive sera à l'honneur au village Aït Zaïm à Maâtkas, à 30 km au sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. C'est maintenant une tradition ancrée dans la région avec la fête de l'olivier qui revient cette année dans sa 6ème édition. Cette manifestation, qui débute le 29 du mois courant et qui se termine le 1er Mai, s'installe en effet dans les us de la région de Maâtkas au côté de la poterie.
Les organisateurs de la fête de l'olivier regroupés dans l'association Tigejdith Nath Zaïm ont préparé pour la circonstance un riche programme. Des activités diverses élaborées en partenariat avec l'Assemblée populaire de wilaya, du ministère de la Culture et les élus de la commune de Maâtkas. Cette année, plus que d'autres, la fête s'articulera autour de la vulgarisation de ce produit du terroir non seulement comme un facteur culturel local, mais surtout comme un vecteur de développement local.
Aussi, une série de conférences seront données par des spécialistes de la filière oléicole au niveau du ministère de l'Agriculture et de la direction locale du secteur. Des expositions se tiendront en parallèle au niveau de la Maison des jeunes alors que les visiteurs auront droit à des virées spécialement prévues pour des démonstrations d'opérations de greffage, d'oliviers ancestraux. Le programme contiendra également des volets divertissement comme les galas et surtout d'animation théâtrale destinées aux enfants.
En fait, la fête de l'olivier d'Aït Zaïm revêt une importance capitale à maints égards. D'abord, la tenue régulière de cette manifestation inscrit dans le répertoire traditionnel de la région cette activité au carrefour entre la culture et l'économie. Puis, c'est justement le volet économique de cette tradition qui s'installe peu à peu qui intéresse le plus.
Aujourd'hui, plus que jamais, le développement local à travers le monde s'appuie essentiellement sur les richesses de chaque région du monde. Et il se trouve que la nôtre regorge d'atouts et de richesses qu'il suffira juste de valoriser.
L'olivier, la cerise, la figue, la figue de Barbarie, la vannerie, la poterie, la bijouterie et bien d'autres activités peuvent porter l'industrie touristique locale et nationale au summum du podium.
Cependant, ces richesses naturelles nécessitent un travail plus difficile que leur entretien. Il faudra surtout réfléchir à les positionner sur le marché international pour attirer une clientèle pour le tourisme national. Pour ce faire, un travail en amont est nécessaire. Il s'agira surtout de lui donner une visibilité par un label typiquement algérien. Jusqu'à présent, le label créé par le FCE souffre d'un manque de vulgarisation. Les producteurs ne connaissent pas encore cette marque algérienne qui vient d'être créée parallèlement à la signature par le ministère de l'Agriculture de la convention internationale visant à placer le produit national sur les circuits commerciaux internationaux.

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