L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

LOI DE FINANCES 2003

La dette extérieure devrait baisser

Le gouvernement compte atteindre un taux de croissance économique de 4,6 %.

Le texte, selon les détails fournis par le communiqué rendu public à l´issue de cette rencontre, fait état d´une loi de finances aussi réfléchie qu´ambitieuse. Les dépenses sociales, qui représentent le tiers des dépenses, et plus de 40 % du budget de fonctionnement, placent l´Algérie au même niveau que les social-démocraties et les pays nordiques du Vieux Continent. Ces dépenses, lit-on, sont de 1097,40 milliards de dinars.
Le retour des équilibres macroéconomiques, sans aucune exception, n´a toutefois pas fait perdre de vue au chef de l´Etat que la fragilité de nos finances tient à notre dépendance des cours du pétrole et à notre dette extérieure. S´agissant de cette dernière, il est prévu, aux termes de cette loi, qu´elle passe à 20,5 milliards de dollars alors qu´elle est actuellement à 22 milliards. Quant aux cours du brent, le prix de référence est fixé à 19 USD à peine alors qu´il oscille allègrement entre 26 et 28 dollars le baril. Cela accorde aux pouvoirs publics une marge de manoeuvre très intéressante, d´autant que les réserves de change, est-il indiqué dans le texte, permettent des importations pour deux années.
Le goulot d´étranglement financier est donc laissé loin derrière. Les recouvrements fiscaux, eux, se sont nettement améliorés. La relance, effective et durable, est même sérieusement à l´ordre du jour. La loi de finances, en effet, prévoit d´accorder au budget de l´équipement, substrat indispensable à toute relance véritable, une enveloppe de 613,724 milliards de dinars avec une autorisation de programme qui s´élève, elle, à 687,812 milliards de dinars. Le gouvernement compte sur des capitaux privés et publics pour atteindre un taux de croissance économique de 4,6 %, ce qui représente un chiffre jamais atteint même durant la période d´opulence de l´ancienne Algérie socialiste.
Dans ce contexte, des baisses très conséquentes de la TVA, véritable talon d´Achille des investisseurs, seront opérées.
Ce n´est, en ce sens, pas un hasard si le commentaire présidentiel accompagnant ce texte a précisé que «la loi de finances, en plus qu´elle trace des perspectives pour l´avenir de la démarche au plan économique et social, constitue une sorte de bulletin de note qui sanctionne le résultat d´un travail accompli sur la durée». Un travail, somme toute, qu´il faut bien se garder de compromettre.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours