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PLUS DE 64 MILLIONS D'ORDONNANCES MÉDICALES REMBOURSÉES EN 2017

La Cnas avertit les fraudeurs

La carte Chifa est, rappelle-t-on, strictement personnelle.

L'Agence des fonctionnaires de la Cnas d'Alger, que préside Mehdi Rahal, a organisé, hier matin, une rencontre avec la presse nationale, pour débattre de «l'amélioration et de la modernisation» continues des prestations fournies. Celles-ci se trouvent au «centre des préoccupations de la Cnas», a-t-il été précisé dans une note remise à la presse. La principale d'entre-elles étant «la dispense de l'avance des frais de soins» offerte par la carte Chifa, dont l'usage, insiste-t-on, ne doit en aucun cas être «abusif». Une campagne de sensibilisation est prévue du 17 au 26 juillet courant à travers tout le pays, a indiqué Mehdi Rahal. Les infractions constatées relèvent de l'utilisation frauduleuse de la carte Chifa, qui date de 1983, devenue aujourd'hui une espèce de blanc-seing d'ordre médico-social, qui circule dans les mosquées et ailleurs à des fins malhonnêtes de remboursement ou d'achat de médicaments à moindre frais. Le nombre d'ordonnances médicales remboursées par la Cnas en 2017 s'est élevé à plus de 64 millions et le nombre d'indemnités journalières concernant les arrêts de travail a dépassé les 14 millions au cours de l'année 2017, avec un coût de plus de 16 milliards de DA.
Ces chiffres effarants de fraude ont été cités récemment par le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali. Ce constat, fort négatif, a conduit à l'étude de plusieurs mécanismes de contrôle, (dont la vérification d'identité de l'utilisateur) pour déjouer les tentatives de tricherie quant à l'utilisation de la carte Chifa. A cet effet, il est rappelé que la carte Chifa est strictement personnelle et qu'elle «ne doit en aucun cas, être mise à la disposition d'une tierce personne, y compris les prestataires conventionnés avec la Cnas (pharmaciens, médecins...). Son utilisation par un tiers, souligne un communiqué de la caisse des fonctionnaires, engage la responsabilité de l'assuré social. Les différentes directions régionales de la Caisse nationale des assurés sociaux (Cnas) en sont conscientes, tout comme le ministre Zemali qui a dénoncé «l'existence de dépassements réels et d'un grand excès en termes de recours à ce droit fondamental aux soins et garanti par la loi en direction des assurés sociaux.» Il faut savoir que la carte Chifa est passée de 800.000 bénéficiaires en 2001 à plus de 38 millions de bénéficiaires en 2018, et un système de conventionnement a été mis en place avec 11 241 pharmacies jusqu'en 2018, contre seulement sept en 1999.
La préservation du système national de la sécurité sociale est «un acquis important». A cet effet, faut-il rappeler que l'Association internationale de sécurité sociale (Aiss) a organisé, du 2 au 4 juillet en cours à Alger, en coordination avec la Cnas, un atelier de formation sur la communication des administrations de sécurité sociale en Afrique. Cet atelier a vu la présence de 27 participants de différents pays de la région (Algérie, Maroc, Mauritanie, Tunisie, Mali, Côte d'Ivoire, Gabon, Congo, Burundi, etc.) pour bénéficier d'une formation pratique animée par des experts agréés par l'Aiss.

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