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LE RAMADHAN ENTAME SA 2E SEMAINE

La clémence s'installe et les intérêts changent

Le poivron est vendu entre 50 et 70 DA le kg et la pomme de terre, 25 à 35 DA.

En cette deuxième semaine du mois du Ramadhan, les jours et les nuits à Béjaïa se suivent et se ressemblent. Des jours calmes et des nuits rythmées. Si de jour, on s'amuse à faire ses achats dans les commerces d'alimentation, de nuit par contre, ce sont les salles de spectacles et les boutiques de fringues qui suscitent l'engouement des familles. Alors que le jour, les rues sont bizarrement vides, la nuit, elles s'animent. Dans la journée, le jeûneur n'a de choix que de faire une virée dans les marchés. Ces marchés qui ont pris leur envol au début du mois, connaissent une stagnation qui n'est pas sans soulever des interrogations, notamment pour ceux qui ont l'habitude de s'enrichir durant ce mois de piété. Hier, au marché de Sidi Touati, les commerçants affichaient une grise mine. La ruée vers leurs produits n'était pas de mise comme au premier jour. Marché de fruits et légumes par excellence, ce lieu est fréquenté par des familles qui font leurs emplettes du jour. La clémence en matière des prix modérés des légumes, notamment sont appliqués. La mercuriale se stabilise. Le poivron est vendu entre 50 et 70 DA/kg. Il en est de même pour la tomate. La pomme de terre oscille entre 25 et 35 DA/kg. Le prix du kilogramme d'oignon se maintient entre 20 et 30 DA et celui de la carotte, 40 à 50 DA. Par contre, la pastèque est cédée à 40 DA. Le melon se stabilise entre 60 et 80 DA. Le raisin se vend entre 100 et 130 DA le kilo. La dinde à 500 DA le kg. L'escalope à 850 DA. La viande bovine est cédée 800 DA/kg. La viande ovine est proposée entre 700 et 850 DA. Le consommateur ne s'affole plus. Il achète juste ce dont il a besoin dans la journée. Ce qui s'est traduit par la stabilité des prix des produits de consommation. Mais toujours est-il, le consommateur est toujours accompagné de son panier. Il ne s'en sépare qu'après le ftour. L'intérêt change, les préoccupations aussi. Les gens sortent la nuit pour les spectacles qui commencent à partir de 22 heures. Entre-temps on fait les boutiques. Les magasins exposent déjà les vêtements de l'Aïd, coïncidant également avec la rentrée scolaire 2011-2012. Les clients n'achètent pas tout de suite, bien sûr, ils comparent d'abord la qualité et les prix pour faire de bonnes affaires. Dans différents magasins de vêtements, les soldes sont affichées à moins 50%. La période des soldes d'été 2011 est désormais ouverte. Tout au long des trottoirs, l'informel a pris place, proposant une sélection d'offres exclusive. Les soldes portent sur tous les produits, des liquettes jusqu'aux ensembles d'été en passant par les chaussures. La période des soldes est, pour de nombreuses familles, l'occasion d'habiller ses enfants à bon marché. L'Aïd coïncidant avec la rentrée scolaire, des familles offrent tout de même à leurs enfants des vêtements plus chers et plus luxueux. Les jeunes ont un penchant pour les grandes marques. Le mois de Ramadhan reste à ce titre exceptionnel. Une exception que l'on constate partout. A la maison ou dehors, l'Algérien n'est jamais le même tant dans ses comportements alimentaire que vestimentaire et civique. Ainsi va le Ramadhan.

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