L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Le patron de l'Ugta, Labatcha est revenu sur la question du dialogue social

La Centrale syndicale frémit

L'Algérie a besoin d'une véritable cohésion sociale qui ne devrait pas se faire sur le dos des démunis et des couches laborieuses.

Le dialogue social rebondit à nouveau sur la scène politique nationale. C'est ce qui a été soulevé par le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta), Salim Labatcha, lors de sa participation aux travaux de l'Atelier national tripartite, dans le cadre du Programme pour la promotion du dialogue social du sud de la Méditerranée. Certes, le thème est d'actualité dans le pays. Le dialogue social doit s'arrimer, d'une manière intrinsèque, au processus du dialogue politique qui vient d'être initié par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour le renforcement et la consolidation de l'unité nationale à travers son initiative de Rassemblement national et de «la main tendue». Le SG de la Centrale syndicale a insisté sur «la nécessité d'élaborer une charte favorisant un dialogue inclusif entre toutes les parties concernées, aussi bien en Algérie que dans les pays de la région, applicable dans le monde du travail», a-t-il souligné. Dans un autre sens, Salim Labatcha a rappelé «l'impératif, pour toutes les parties, d'adhérer à l'effort d'édification de l'Algérie nouvelle et de contribuer à la réalisation du développement durable, en sus d'une large participation de tous les acteurs concernés, en vue de renforcer le dialogue social», a indiqué le SG de l'Ugta. Les organisations syndicales algériennes sont, aujourd'hui, régentées par la nouvelle loi encadrant l'activité syndicale et la gestion des conflits sociaux. C'est une nouvelle étape où le dialogue entre les partenaires sociaux et les pouvoirs publics doit prendre un sens plus concret, au regard des problèmes que connaît le monde du travail en particulier et le front social en général.
Le contexte politique est déterminé par les enjeux de la Sécurité nationale et la mobilisation pour contrer les menaces qui guettent le pays. L'enjeu du dialogue social doit aussi s'exprimer dans le sillage de la situation globale qui affecte le pays et qui détermine les tenants et les aboutissants des objectifs à atteindre et des choix à faire en la matière.
La crise mondiale est un fait incontournable, c'est ce qui devrait inciter les partenaires sociaux et les pouvoirs publics à opter pour une espèce de modus vivendi susceptible de permettre aux gens concernés de trouver un consensus, voire un compromis à même de gérer les conflits sociaux d'une manière sereine et lucide, loin de toute forme de clivages et d'impasses. La situation sociale de nombre de travailleurs est peu reluisante. Ce fait, nul ne peut le contester ou le remettre en cause. Plusieurs facteurs entrent en jeu afin d'expliquer cette situation délicate qui frappe de plein fouet la majorité des couches laborieuses. Mais la concertation et le dialogue sont les seuls mécanismes qui vont permettre aux représentants des travailleurs et aux pouvoirs publics de juguler les litiges et trouver des solutions concrètes aux revendications légitimes des travailleurs. Le droit syndical doit être consolidé afin de pouvoir asseoir les vertus du dialogue social. C'est le principe même de l'exercice syndical, fondé sur la légalité et la légitimité qui s'inspirent de la Constitution et de ses fondements inaliénables. L'Algérie à besoin d'une véritable cohésion sociale, une union qui ne devrait pas se faire sur le dos des personnes démunies et des couches laborieuses, qui ont fait preuve d'un patriotisme et d'attachement à la patrie d'une manière qui ne laisse planer aucun doute sur leur attitude et leurs convictions. Le contexte particulier du pays exige des gestes forts de la part des pouvoirs publics. Ces actes seront une sorte de gage de bonne volonté de l'Etat quant à sa détermination à être disponible, écouter et dialoguer avec les partenaires sociaux dans la perspective de répondre à leurs doléances et à leurs revendications socioprofessionnelles.
La question du pouvoir d'achat est le nerf de la guerre et de toutes les revendications des organisations syndicales. Le dialogue social doit s'orienter vers le noeud de la problématique pour asseoir une plate-forme à même de résoudre, par ordre de priorité, les problèmes pendants des travailleurs. Le dialogue social est l'épine dorsale de la stabilité politique du pays. Ce besoin vital est plus que jamais exigé pour pouvoir se consacrer à la préoccupation majeure de la cohésion nationale et du front interne.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours