L'Expression

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Célébration du Double anniversaire du 24 février

L'Ugta voit grand

La puissante Centrale syndicale nous a offert, hier, une véritable démonstration de force.

L'Ugta comme au bon vieux temps! La Centrale syndicale nous a offert, hier, une démonstration de force pour commémorer le double anniversaire de sa création et de la nationalisation des hydrocarbures. La Maison du peuple, siège de l'Ugta (Union générale des travailleurs algériens), n'a jamais aussi bien porté son nom. Des milliers de femmes et d'hommes se sont rassemblés dès les premières heures de la matinée au niveau de la grande cour de cette organisation de masse, qui paraissait trop exigu tellement il y avait du monde! Une foule en délire est venue célébrer l'Algérie et sa force ouvrière. Elle scandait comme un seul homme, haut et fort, son slogan: «Vive les travailleurs algériens». Dans une ambiance des plus festives, des travailleurs du secteur privé, mais surtout public, ont mis le feu pour fêter les 68 ans d'existence du syndicat cher à feu Aïssat Idir. Les belles banderoles et les emblèmes nationaux ont ajouté du charme à cette célébration. Unis comme les doigts d'une main, ses «syndiqués» ont tenu à rendre hommages aux figures qui ont marqué la lutte ouvrière en Algérie, de Aissat Idir à Abdelhak Benhamouda en passant par Abane Ramdane et Mohamed Flici. Tous étaient dans le coeur de ces travailleurs, tout comme les frères palestiniens. Les keffiyehs et les drapeaux palestiniens étaient, bien évidemment, au rendez-vous! D'ailleurs, Amar Takdjout, le secrétaire général (SG) de l'Ugta a tenu à commencer cette commémoration par une minute de silence à la mémoire des chouhada palestiniens qui se font tuer chaque jour par le colon sioniste. Un recueillement qui a été suivi de chants à la gloire de nos frères palestiniens, déclamés en choeur par ces milliers de travailleuses et de travailleurs, sous les yeux ébahis de la présidente de l'Assemblée populaire de wilaya (APW) d'Alger, Nadjiba Djilali et les représentants de la famille révolutionnaire venus en masse fêter ce double anniversaire. Amar Takdjout a tenu à rappeler que cette date était celle marquant la naissance du syndicalisme en Algérie. «On ne laissera jamais personne l'utiliser à d'autres fins», a-t-il lancé. «Je parle aux travailleurs, je suis responsable d'eux, je suis là pour les défendre», a-t-il ajouté sous un tonnerre d'applaudissements. Pour lui, la foule présente en masse est là pour lever haut le fanion de la nation et celui des travailleurs. Le SG de l'Ugta a insisté sur le fait que cette présence en masse des travailleurs à cet évènement est une véritable démonstration de force. «C'est un moyen de montrer notre force, que l'on est mobilisé pour nos intérêts afin qu'ils comprennent qu'ils doivent compter avec nous», souligne-t-il devant cette foule nombreuse. Takdjout insiste dans ce sens sur une vraie organisation syndicale. « Celle-ci passe par l'unité et le vrai militantisme au service des travailleurs», a-t-il poursuivit avec beaucoup d'enthousiasme. «Nous devons travailler ensemble, respectons la loi, apprenons à dialoguer et faire des concessions», soutient-il, insistant sur le fait que l'unité doit être le mot d'ordre. «L'intérêt du pays est, toutefois, au-dessus de toute autre considération», met-il en avant. Il appelle dans ce sens à la mobilisation générale des travailleurs pour la réussite du Sommet des pays exportateurs de gaz, qui se tiendra à Alger du 29 février au 2 mars 2024. Le premier responsable de la puissante Centrale syndicale rappelle aussi que l'Ugta est grande, «de par son histoire et sa puissance». Amar Takdjout insiste à ce propos, sur la culture du dialogue social. «Mais pour le reste, je suis là pour trouver des solutions et défendre l'intérêt national et celui des travailleurs», précise-t-il. «Si j'entre en conflit avec le gouvernement, c'est pour défendre l'intérêt des travailleurs algériens, si je m'entends avec lui, c'est pour le même objectif», atteste le SG de l'Ugta. Il n'en fallait pas plus pour provoquer «l'hystérie» de certains travailleurs. L'un d'entre eux prend la parole pour crier haut et fort son soutien au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, mais aussi au chef d'état-major de l'ANP, le général d'armée Said Chanegriha et tous les soldats qui défendent la patrie. Il rappelle aussi le soutien des Algériens aux Palestiniens, au peuple sahraoui et à toutes les causes justes. Les « Tahia El Djazair» fusaient alors de partout. Cela avant que tout ce beau monde ne soit bercé par de belles chansons révolutionnaires, à l'instar de «Mawtini». C'est sur ces beaux airs musicaux que se termine cette magnifique journée de festivités. L'Ugta revient en force... 

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