Ghaza accueille 2024 sous les bombes
L’humanité doit arrêter l’holocauste des Palestiniens
«Nous querellons les miséreux pour mieux nous dispenser de les plaindre» Vauvenargues
Dans cette contribution plaidoyer nous allons rappeler le catalogue de l'horreur, et du génocide qui se passe à Ghaza L'année 2023 fut de fait une année horrible pour les Palestiniens. En fait dans cette folie même les humanitaires sont canardées ceci etant un message pour le SG de l'ONU qui a essayé de faire son travail Nous sommes tous autant que nous sommes à des degrés divers responsables du malheur des Palestiniens. D'abord les pays occidentaux qui bafouent leurs propres règles quand il s'agit de défendre Israël. Ensuite les grandes puissances BRICS en tête qui s'avèrent en fait frileuses pour dire le droit Enfin les pays arabes qui attendent que la tuerie s'arrête pour reprendre leur business avec Israël. Nous devrions avoir la décence de ne plus parler de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, car les droits reconnus et défendus «exception faite d'Israël» sont ceux de l'homme blanc et la fracture du West et du Rest fait que l'avenir sera de plus en plus chaotique, notamment aussi par la course à la suprématie, pour défendre chacun ses intérêts où sont les Droits de l'homme chantés dans toutes les langues et devenus un mantra trompeur dans la bouche des Occidentaux qui dictent la norme du bien et du mal.
Les Nations sont plus Désunies que jamais et on s'aperçoit que toutes les instances internationales auxquelles à tort on se réfère sont en fait calibrés pour l'homme blanc. C'est la guerre des puissants contre les faibles Veut-on se développer? Il faut passer à travers les fourches Caudines du FMI et de la BM d pour être ajustées à la dimension d'un marché de consommateurs avec, une disparition de la solidarité de l'État envers les classes vulnérables Un autre exemple, à l'OMC les règles du commerce qui sont dimensionnés pour les pays développés. Ceux qui ne rentrent pas dans le rang de la démocratie subiront la peine de la Cour Pénale Internationale faite pour juger les miséreux. Si cela ne suffit pas On fera appel à l'Otan qui imposera une démocratie aéroportée et un régime change. Le sort de la Palestine nous interpelle; c'est en fait et définitivement l'ensauvagement du monde et les pays occidentaux qui dictaient la norme du bien et du mal sont bien mal placés pour donner des leçons. La force brute triomphe c'est assurément une défaite de la pensée de la dignité. Que sera 2024;? À n'en point douter si nous ne faisons rien ce sera une tragédie palestinienne de plus une impunité totale d'Israël qui nous fait perdre définitivement la foi devant la jungle actuelle pour conjurer ce sort funeste Nous devons mettre la CPI devant ses responsabilités et inciter l'humanité dans son ensemble à se penser sur le calvaire palestinien pour lui donner une espérance En sus des 21900 morts de Ghaza et des 55.000 bléssés même les Palestiniens de cis Jordanie meurent de la main des colons qui se sentent pousser des ailes en chassant les Palestiniens de leurs logements. L ‘agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens a déclaré vendredi que 2023 a été «l'année la plus meurtrière jamais enregistrée» pour les Palestiniens en Cisjordanie, avec 504 personnes tuées.??????? Au moins 70 enfants avaient été tués en Cisjordanie depuis la guerre en cours dans la bande de Ghaza le 7 octobre.
Deux lettres courageuses
Par ailleurs, deux lettres de démission jettent le trouble sur l'offensive israélienne la démission de deux hauts responsables est venue semer le trouble sur l'offensive israélienne à Ghaza. D'abord du côté du gouvernement, avec le départ très médiatisé le 18 octobre de Josh Paul, le responsable des transferts d'armes au Bureau des affaires politico-militaires. Puis le 28 octobre, avec celui de Craig Mokhiber, le directeur du bureau new-yorkais en charge des droits de l'Homme aux Nations unies. Pour leurs prises de position à charge et à contre-courant des engagements occidentaux dans la guerre israélo-palestinienne.(1)
La lettre de démission de Craig Mokhiber, le directeur du bureau du Haut commissariat aux droits de l'homme à New York, qui résume parfaitement la situation en Palestine et ce qu'endure le peuple palestinien depuis 75 ans. Cette lettre date du 10 novembre 2023,: «Monsieur le Haut Commissaire, Je vous écris dans un moment de grande détresse pour le monde, Une fois encore, nous assistons à un génocide qui se déroule sous nos yeux, et l'Organisation que nous servons semble impuissante à l'arrêter. je sais bien que le concept de génocide a souvent fait l'objet d'exploitation politique abusive. Mais le massacre actuel du peuple palestinien, ancré dans une idéologie coloniale ethno-nationaliste, ne laisse aucune place au doute ou au débat. À Ghaza, les habitations, les écoles, les églises, les mosquées et les établissements médicaux sont attaqués sans raison et des milliers de civils sont massacrés. En Cisjordanie, y compris à Jérusalem occupée, les maisons sont saisies et réattribuées en fonction uniquement de la race. Par ailleurs, de violents pogroms perpétrés par les colons sont accompagnés par des unités militaires israéliennes. Dans tout le pays, l'apartheid règne». (2)
Il s'agit d'un cas d'école de génocide. Le projet colonial européen, ethno-nationaliste, de colonisation en Palestine est entré dans sa phase finale, vers la destruction accélérée des derniers vestiges de la vie palestinienne indigène en Palestine. De concert avec tout cela, les médias corporatifs occidentaux, de plus en plus aux ordres des gouvernements, sont en totale rupture avec l'article 20 du PIDCP déshumanisant les Palestiniens sans cesse pour justifier le génocide, et diffusant la propagande guerrière et les appels à la haine nationale, raciale ou religieuse qui constituent une incitation à la discrimination, à l'hostilité et à la violence. Dans de telles circonstances, notre organisation est plus que jamais appelée à agir de manière efficace et fondée sur des principes. Mais nous n'avons pas relevé ce défi. Le mantra de la «solution à deux États» est devenu une plaisanterie ouverte dans les couloirs de l'ONU (2),
Le pouvoir des États-Unis et la peur du lobby israélien
«Monsieur le Haut Commissaire, j'ai rejoint cette Organisation dans les années 1980, Nous avions pour nous les droits humains. Nous avions pour nous les principes. L'ironie de l'histoire veut que la Déclaration universelle des droits de l'homme (DUDH) ait été adoptée l'année même où la Nakba a été perpétrée contre le peuple palestinien.
Les droits de l'homme à tout le monde, sauf aux Palestiniens Alors que nous commémorons le 75e anniversaire de la DUDH, nous ferions bien d'abandonner le mythe éculé selon lequel la DUDH est née des atrocités qui l'ont précédée, et d'admettre qu'elle est née en même temps que l'un des génocides les plus atroces du XXe siècle, celui de la destruction de la Palestine. Mais la voie de l'expiation est claire. Prenons le parti de la justice»(2)
Qu'est- ce qu'un génocide?
Dans les différents articles on s'aperçoit que les rédacteurs prennent mille précautions pour ne pas encourir la colère d'Israël, de ses lobbys et de ses relais (les pays occidentaux) Pourtant la lumière se fait jour et de plus en plus la vérité commence à émerger. Cette contribution nous vient du Canada. Lisons-la: «Bien que des voix encore rares mais de plus en plus nombreuses s'élèvent pour dénoncer l'évidence, un mot demeure largement tabou celui de génocide. Les chiffres qui rendent compte du massacre perpétré à hGaza par l'État israélien en riposte à celui commis par le Hamas - qui a tué 1 200 personnes, en majorité des civils, dans une attaque le 7 octobre dernier - donnent le vertige. À peine un mois après le début du conflit, plus de 10 000 civils, dont plus de 4000 enfants, avaient perdu la vie sous les bombes israéliennes, soit davantage que les 9 806 civils (dont 531 enfants) morts en 20 mois de guerre entre la Russie et l'Ukraine» (3)
Durant ce premier mois de bombardements, l'armée israélienne a affirmé avoir effectué 11 000 frappes aériennes sur le petit territoire de 360 km2 (ce qui est inférieur à la superficie de la ville de Montréal), soit neuf fois plus que l'État russe lors des trente premiers jours de son invasion de l'Ukraine. En date du 11 décembre, ce sont plus de 18 200 personnes qui ont été tuées à Ghaza, dont environ 70% sont des femmes et des enfants selon une étude publiée début décembre dans la prestigieuse revue The Lancet, ces chiffres sont réalistes, et sont même probablement une sous-estimation du nombre réel de morts. De fait, dans l'ensemble de la bande de Gaza, on estime qu'entre 29% et 37% des bâtiments ont été détruits, proportion qui atteint entre 56% et 69% dans le nord du territoire. Après seulement un mois de conflit, d'autres sources évaluaient à 45% la proportion de bâtiments résidentiels détruits à Gaza, contre 32% à Marioupol, considérée comme la ville martyre de l'Ukraine. Selon l'ONU, ce sont 85% des habitant·e·s de la bande de Ghaza qui ont été déplacé·e·s en deux mois de conflit» (3)
Rima El Khouria rappelle la définition de l'ONU: «.Le génocide, c'est le crime le plus grave. C'est ce qui explique que les États sont plus que réticents à qualifier de génocide les hostilités actuelles d'Israël. Selon la définition de l'ONU, le crime de génocide désigne un acte «commis dans l'intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux». Pour l'invoquer, il faut d'abord qu'il y ait un acte constitutif de génocide. La Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide en énumère cinq: meurtres de membres d'un groupe; atteintes graves à leur intégrité physique ou mentale; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe; transfert forcé d'enfants à un autre groupe. D'emblée, en observant la tragédie qui se déroule à Gaza, avec les attaques contre des civils, la destruction d'écoles ou d'hôpitaux, la détention et la torture de Gazaouis qui se trouvaient sur le territoire d'Israël le 7 octobre et la soumission des Palestiniens à des conditions insoutenables, il semble y avoir là au moins trois des cinq actes constitutifs d'un génocide» (4).
«L'autre élément clé de tout génocide, c'est l'intention. «Qu'ils aient raison ou non, qu'ils aient été attaqués en premier ou non, ça ne change rien aux règles du droit international humanitaire.» Ça ne justifie pas que Ghaza soit devenu un cimetière d'enfants. Ça ne justifie pas le nombre record de travailleurs humanitaires de l'ONU et de journalistes qui y ont été tués. Ça ne justifie certainement pas la lâcheté des dirigeants qui savent et ne font rien. À partir de quel degré d'horreur la communauté internationale se réveillera-t-elle? «(4) Depuis 1945 Un marqueur de la faute originelle de l'Occident a été imposée sans débat de fond ni de vérification de la véracité des faits. Il s'agit des massacres imputés à Hitler pendant la Seconde Guerre mondiale à l'endroit des Juifs en mettant aussi que dans les camps de prisonniers il n'y avait pas que des Juifs mais aussi des Tziganes des insoumis et d'autres nationalités. Bref l'histoire veut que Raphael Lemkin a proposé une définition de l'holocauste pour les meurtres uniquement à l'endroit des Juifs en donnant une définition appropriée et en nomment ce drame comme étant l'horreur suprême de l'humanité.
On ne sait pas toujours pas combien il y eut de morts, tant les avis divergent! Aux 6 millions déclarés par Israël Il n'est pas permist d'en parler, de discuter, de faire des recherches et dans chaque pays, les organisations juives veillent au grain.
En France la loi Gayssot punit tout ceux qui remettent en cause le dogme. De fait la shoah est vue comme une asymptote qui doit déboucher sur l'expiation ad vitam aeternam de la faute de l'Occident du fait de l'un des leurs Cette expiation est imposée aux Palestiniens qui ne sont pour rien dans l'horreur nazie Cette faute se décline à la fois sur le plan matériel d'une pompe à finance bien décrite par Norman Finkielstein dont les parents sont morts à Auschwitz, dans son ouvrage appelée l'industrie de l'holocauste» Elle se décline aussi sur le plan médiatique où les médias à l'unisson sont tétanisés, et minimisent les atrocités sans nom du gouvernement israélien. Quant aux opinions il y en à trois! Celle des Occidentaux qui assument imposent et arment Israël qui est en train de rayer de la carte les Ghaza et ses habitants en bloquant toute idée de cessez le feu Nous avons ensuite la position des gouvernements dont celles des BRICS qui a beaucoup déçu du fait qu'on pensait à tort que ils étaient capables de dire le droit et qu'en fait ils font le minimum syndical et enfin et c'est le plus tragique les pays arabes et musulmans pour qui cette affaire dérange la reddition qui était en cours dans le cadre des Accords d'Abraham.
La CPI et la lutte contre l'impunité
À Ghaza, la CPI joue sa crédibilité» La justice internationale est critiquée pour sa lenteur dans le conflit au Proche-Orient, alors qu'elle s'est montrée efficace en Ukraine La 22e Assemblée des États parties à la Cour pénale internationale (CPI) ouverte le 4 décembre dernier à New York, vient de s'achever le 14 décembre. Les discussions entre les États, le procureur et les autres personnels de la Cour ont notamment été marquées par la guerre menée par l'armée israélienne dans la bande de Ghaza, qui a déjà coûté la vie à plus de 18 000 Palestiniens et contraint près de 2 millions d'habitants de Gaza à fuir leurs logements, en réponse aux attaques du Hamas en Israël qui a tué 1 200 Israéliens et en a pris 240 en otage le 7 octobre dernier. Face aux critiques, Khan a affiché sa volonté de reprendre personnellement le dossier en main. Le 4 décembre dernier, il a achevé une visite en Israël et en Palestine. En Cisjordanie et à Jérusalem-Est, plus de 800 000 colons israéliens sont établis.
La fracture entre l'Occident et le «Sud global» perceptible dans la guerre en Ukraine s'est accentuée depuis le 7 octobre. Dès lors, pour faire taire les critiques quant à un deux poids, deux mesures, la CPI se doit d'être à la hauteur des enjeux du conflit israélo-palestinien (5).
Devant cette situation inédite, doit on, se boucher les oreilles, ne pas voir l'horreur,? Faire semblant qu'il ne se passe rien? Cette fauet innommable par le Goliath des temps modernes qui tétanise la planète entière Il reste qu'on le veuille ou non la culpabilité de chaque citoyen du monde qu'il soit au Brésil ou au Congo, Dans l'Europe pourtant cette limite insoutenable c'est la détresse, voire la mort d'un enfant ne semble pas réveiller en eux la compassion. Est-ce bien raisonnable que plus de 10 000 enfants palestiniens, présumés «terroristes» dès le jour de leur naissance, ont été massacrés, démembrés, transformés en montagne de chair humaine sous les bombes gracieusement fournies par l'Occident global, qui prétend donner des leçons de morale au reste de la planète et imposer sa loi?
Que reste-t-il de la crédibilité de l'0ccident aux yeux d'un monde qui regarde, effaré, les gouvernances occidentales et nos parlementaires soutenir l'insoutenable?https://reseauinternational.net/gaza-et-politique-interieure-francaise/ - easy-footnote-bottom-5-374017 ´´ l'Europe est de fait une colonie israélienne´´. La complicité et la responsabilité des démocraties européennes est totale dans cette affaire du Pogrom de Ghaza «Cette complicité à vomir de l'Empire, qui est bien la nôtre, dans le génocide israélien envers les Palestiniens... et cette lâcheté dans notre refus de bien nommer cet ensemble de crimes contre l'humanité, à jamais injustifiable, impardonnable et inexpiable.
Le monde entier a vu et sait. Il est à espérer enfin que le cessez-le-feu advienne dans les meilleurs délais Que justice soit rendue au peuple palestinien dont le calvaire a plus d'un siècle (depuis une tragique lettre d'un certain Balfour qui octroie une Terre qui ne lui appartient pas et ceci en novembre 1917) et qu'enfin après la gabegie d'Oslo on puisse permettre à cette Palestine de vivre et aux enfants palestiniens d'avoir des rêves comme tout les enfants du Monde. Amen.