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Sociétés saisies par la justice

L’État à la rescousse des travailleurs

Un plan social a été mis en place par les travailleurs afin de leur offrir une sortie honorable ou de les aider à tenir en attendant de retrouver un emploi.

L'avenir s'éclaircit pour les travailleurs des entreprises des hommes d'affaires emprisonnés. Après deux ans d'expectative, ils sont enfin fixés sur leur sort. L'État est venu à leur rescousse à travers un plan social très intéressant. En effet, comme il a été ordonné par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le ministre du Travail s'est réuni avec les responsables des différentes caisses de l'emploi et du chômage afin de finaliser ce plan! Tous les cas de figure ont été pris en compte à travers ces mesures qui, faut-il le préciser, sont destinés aux entreprises qui ont été saisies par la justice. Ainsi, les entreprises en difficulté qui ne pourront pas reprendre leurs activités, leurs employés se verront offrir une retraite anticipée ou une allocation chômage. Pour la ´´ retraite´´, elle concerne les travailleurs ayant dépassé la cinquantaine. Néanmoins, pour bénéficier de cette retraite il faudra avoir travaillé au moins pendant 20 ans et avoir été déclaré à la sécurité sociale durant toute cette période. Les plus jeunes, c'est-à-dire ceux qui ont moins de 50 ans, pourront bénéficier de l'allocation chômage jusqu'à ce qu'ils trouvent un emploi. Mais pas de panique, il ne s'agit pas des 13 000 dinars destinés aux jeunes toujours à la recherche d'un emploi. La valeur de cette allocation dépend du dernier salaire. Les personnes concernées toucheront entre 50 et 80% de ce salaire, en fonction d'un barème préétabli. Toutefois, il est exigé que ces travailleurs justifient d'une expérience professionnelle d'au moins trois ans, au niveau de cette entreprise. Il doit aussi avoir été déclaré à la sécurité sociale durant cette période. Il s'agit donc d'une très bonne nouvelle dans la mesure où les travailleurs remplissent ces conditions, d'autant plus que la plupart sont des chefs de famille. Cela même si tous aspirent à retrouver un emploi au plus vite. Cependant, le problème se pose pour ceux qui ont travaillé moins de trois ans et qui se retrouvent au chômage, mais aussi ceux qui ont travaillé pendant plusieurs années sans avoir été déclarés. On sait que beaucoup d' «oligarques» ont abusé de leur pouvoir pour faire travailler au noir des personnes, particulièrement dans les chantiers de construction. Quel sort alors pour cette catégorie des plus vulnérables? Vas t-on étudier leurs dossiers au cas par cas? Un vrai dilemme qui ne se pose, toutefois, pas pour les entreprises «saisies» qui restent «viables». Le gouvernement a décidé de les sauver pàr un plan de reprise à travers leur nationalisation. Ils seront intégrés dans le giron des entreprises publiques. Le gouvernement a décidé du maintien de tous les postes d'emploi. Ce qui veut dire que presque rien ne changera pour ces travailleurs qui toucheront leur salaire le plus normalement du monde. La seule différence est qu'ils font désormais partie du secteur public. Ils devront cravacher dur pour maintenir leur société à flots afin qu'elle assure l'activité dévolue par les autorités publiques après des mois de difficultés. Certaines de ces entreprises qui appartenaient, notamment, à Ali Haddad, les frères Kouninef, Mahieddine Tahkout ou encore Maazouz, ont déjà été relancées. On cite l'exemple de l'usine d'huile, qui appartenait aux frères Kouninef, actuellement en prison. Il s'agit de l'usine Nutris de trituration des graines oléagineuses, située dans la commune de Taher dans la wilaya de Jijel. Cette usine qui était en construction à vu ses travaux être achevés. Elle devrait être ouverte dans les prochaines semaines. Plusieurs autres entreprises ont connu le même sort. Le Premier ministre devrait faire le bilan lors de la présentation de la Déclaration de politique générale du gouvernement, lundi prochain devant les députés. Aïmene Benabderrahmane va, dans ce sens, présenter les plans de reprises et les perspectives visés par les hautes autorités du pays à travers cette stratégie qui devrait générer de la richesse, sauver des emplois tout en créant de nouveaux. Des décisions sages qui redonnent de l'espoir à l'économie nationale en général et aux travailleurs en particulier. Car, tout le monde craignait de voir toutes les entreprises appartenant aux hommes d'affaires en prison etre complètement dissoutes. Or, ce n'est pas le cas. D'ailleurs, même ceux qui ont été emprisonnés, mais dont la justice n'a pas décidé de la saisie de leurs usines,celles-ci vont continuer à fonctionner le plus normalement sous la direction de leurs propriétaires. La relance économique peut donc compter sur ce tissu déjà existant... 

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