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Algérie - FMI

L’ère de la stabilité

les Réformes qui ont touché l’arsenal juridique lié à l’investissement, se traduisent dans la stabilité et les garanties offertes pour conforter la confiance des investisseurs.

Dressant le bilan des reformes engagées dans le cadre de la relance économique, le ministre de l'Industrie, Ahmed Zeghdar, n'a pas manqué, lors de sa rencontre, ce jeudi avec la cheffe de la mission du Fonds monétaire international (FMI) en Algérie, Genevière Verdier, de mettre en avant les changements profonds issus de ces actions. Ces derniers se sont exprimés par un engouement sans précédent sur la destination «Algérie» pour l'investissement. Le volume des partenariats et des contrats signés ne cesse de se développer, à la faveur d'une avancée significative qui ne, laisse aucun doute sur un changement radical de vision et de gouvernance. Constat incontestable d'une stabilité politique et économique, ces premiers résultats traduisent l'efficacité des réajustements opérés au niveau juridique pour l'amélioration du climat des affaires. C'est dans cette optique que Zeghdar a mis l'accent sur l'importance des « réformes ayant touché l'arsenal juridique lié à l'investissement, qui se traduisent dans la stabilité et les garanties offertes pour conforter la confiance des investisseurs, les avantages et les incitations aux investissements locaux et étrangers, et les mécanismes de soutien et d'accompagnement des investisseurs».Il y a lieu de convenir que la promulgation de la nouvelle loi sur l‘investissement, a eu un effet d'accélération sur d'autres mesures de réformes. La mise en place de réels arguments de perspectives pour les investisseurs a complètement changé la perception de l'investissement en Algérie. De la prospection, les investisseurs sont passés à l'engagement sous l'effet d'une attractivité nouvelle. Les zones d'ombre et l'instabilité qui ont été à l'origine d'une longue période de léthargie, n'ont plus de place dans les nouvelles orientations économiques. L'heure étant à la valorisation des richesses, des compétences, et des avancées enregistrées. Autrement dit, tous les ingrédients sont réunis pour réussir cette transition économique, autant sur le plan législatif que sur celui de la gouvernance. Par conséquent, en termes de bilan, il est important de souligner qu'en un laps de temps court, l'Algérie est passée d'une situation économique extrêmement complexe, à un début de développement avéré. Ce dernier a été marque par l'éradication du déficit de la balance commerciale et l'inscription d'excédent, un redressement des réserves de change, la relance des grands projets structurants et un déploiement sur les marchés internationaux sans précédent. Et cela sans parler des dispositions concernant la restructuration de la gestion des collectivités locales, essentiellement orientée vers l'aboutissement sur l'autofinancement et les réformes bancaires et fiscales. Un travail de fond effectué dans des conditions difficiles comme le fait remarquer le ministre lors d'un point de situation sur le rendement du secteur industriel public qui «connaît une nouvelle dynamique après la pandémie de Covid-19 et ses répercussions économiques négatives, et à la faveur des mesures prises pour corriger les dysfonctionnements constatés dans la gestion des entreprises publiques en vue d'assurer une bonne gouvernance et une efficacité optimale pour ces entreprises». Cela étant, l'importance de ces avancées prend plus d'ampleur en l'absence de dettes extérieures majeures. C'est à ce niveau qu'apparaissent les effets d'une réelle prouesse. Car au bord du précipice après des décennies de gouvernance mafieuse, accentuée par les grandes perturbations politiques, les effets de la crise sanitaire, et du déclin des prix du pétrole, l'économie nationale avait frôlé le point de non -retour et la banqueroute.
Pour sa part, la représentante du FMI a salué «les réformes et les mesures prises qui sont susceptibles d'améliorer le climat des affaires et l'écosystème des entreprises en Algérie, et de capter les investissements directs étrangers (IDE)».

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