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AUTORITÉ DE RÉGULATION DE LA PRESSE ÉCRITE

Kaouane : "Tout est fin prêt"

Le ministre a indiqué que le fichier des journalistes a été «assaini» et que «tout est prêt» sur le plan institutionnel pour la mise en place de cet organe.

S'exprimant sur les ondes de la radio Chaîne 3, le ministre de la Communication, Djamel Kaouane a indiqué que les préparatifs pour l'installation de l'Autorité de régulation de la presse écrite sont fin prêts, la «progression» a été enregistrée dans le processus de mise en place de l'Autorité de régulation de la presse écrite (Arpe), soulignant que le fichier des journalistes a été «assaini» et que «tout est prêt» sur le plan institutionnel pour la mise en place de cet organe.
Il a, toutefois, regretté que «la corporation ne soit pas organisée», alors que «l'importance de l'Arpe demeure cardinale».
Le ministre a par ailleurs fait observer que la «floraison de titres de la presse nationale en Algérie ne s'est pas accompagnée d'une amélioration de la situation sociale des journalistes, notamment ceux qui exercent dans le secteur privé où beaucoup d'entre eux ne sont pas payés décemment et ne bénéficient pas de couverture sociale», estimant que cette situation constitue «un frein pour l'exercice du métier».
Relevant que les journalistes ont «cette singularité de parler et d'écrire sur tout, mais jamais sur leurs soucis», il a fait remarquer qu'il est de «la responsabilité des patrons de la presse de veiller à ce que leurs journalistes bénéficient d'un minimum de conditions de travail». Sur un autre chapitre, Kaouane a rassuré que «le soutien de l'Etat aux médias algériens continuera, car «sans son aide, il n'y aurait pas de presse (...) en attendant que ces médias et journaux deviennent autonomes comme cela se fait de par le monde». Enchaînant sur la liberté de la presse en Algérie, Kaouane a reconnu que «c'est une réalité que les journalistes vivent au quotidien», rappelant qu'«il n'y a aucune contrainte à cette liberté, mise à part celle dictée par la loi». «La liberté de la presse en Algérie est consacrée par la Constitution et cet acquis doit être préservé par les journalistes», a-t-il encore affirmé, ajoutant qu'«aucune pression, de quelque nature qu'elle soit, n'est exercée sur les médias algériens».Abordant la situation des chaînes de télévision privées, le ministre a fait savoir que «ce sont des chaînes jeunes et manquant d'encadrement et d'expérience», précisant qu'elles «n'ont pas été fondées par des professionnels de l'audiovisuel, mais plutôt par des journalistes, dont la majorité est issue de la presse écrite».
«Ce sont des chaînes à contenu algérien qu'il faut encourager pour étoffer le paysage audiovisuel». Le ministre a ajouté qu'il «appartient à l'Arav (Autorité de régulation de l'audiovisuel) de faire respecter ces règles». S'exprimant enfin sur le Prix du président de la République, qui sera décerné aujourd'hui, à l'occasion de la Journée nationale de la presse, Kaouane s'est félicité de la «forte participation» des journalistes à ce concours placé cette année sous le thème «Vivre ensemble en paix».

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