L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

M. KARIM YOUNÈS REÇOIT LE COMITÉ DE SOUTIEN AU GROUPE KHALIFA

«Je ne manquerai pas d’alerter les autorités»

C’est, en filigrane, ce qu’a déclaré le président de l’APN à la délégation au terme de la rencontre.

Le comité de soutien au Groupe Khalifa pour la sauvegarde des employés a été reçu par le président de l´APN, M.Karim Younès au sein de son cabinet et ce, après la tentative empêchée de tenir un sit-in devant le Parlement.
Ce sont quelques dizaines de personnes qui se sont rassemblées sur la placette faisant face à l´APN pour revendiquer «la prise en charge du problème du groupe et refuser d´être pénalisées à la place de ceux qui ont commis des infractions». C´est avec une grande attention que le président de l´APN a écouté les doléances de la délégation représentée par M.Hassani qui a souligné que «le recours de l´APN est l´ultime démarche après celles du gouvernement, du ministère des Finances et des Banques», ajoutant: «Il faut que le gouvernement trouve une solution au problème. Les employés n´ont aucune responsabilité dans les déboires qui ont secoué le Groupe Khalifa». M.Hassani a tenu à mettre en relief «la crainte des investisseurs algériens et étrangers à la suite de cette affaire et surtout si l´Etat ne trouve pas de solution pour sauvegarder les emplois». Argumentant ses propos, M.Hassani s´est interrogé sur les raisons qui empêchent l´Etat d´injecter des fonds pour redresser la situation financière de Khalifa comme «il l´a fait avec les banques en injectant environ 15 milliards et pour l´assainissement des entreprises en déboursant la bagatelle de 15 milliards de dollars». En un mot, M.Hassani propose «à l´Etat un plan de sauvegarde du groupe pour éviter le chômage de 20.000 employés». M.Karim Younès n´a pas été insensible aux doléances du comité en déclarant «compatir au malheur des employés et partager les analyses et les solutions apportées par le comité» en précisant: «La sortie de crise est du ressort de l´Etat qui a une part de responsabilité dans le traitement qui devrait être immédiat et non a posteriori.» M.Karim Younès, qui n´a pas mâché ses mots, a tenu à affirmer: «Je suis conscient de la nécessité de sauvegarder les postes de travail, mais aussi sauver le joyau économique que constitue le Groupe Khalifa», ajoutant: «L´état doit être vigilant.» M.Karim Younès a rassuré l´assistance en affirmant: «Je ne peux interférer dans l´Exécutif, mais je ne manquerai pas d´alerter les autorités pour trouver une solution.»

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours