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LOUISA HANOUNE TIRE SUR BENOUARI, BENFLIS ET YALA

"Ils veulent vendre l'Algérie"

Pour la candidate à la présidentielle, ces trois hommes «courtisent les puissances occidentales pour imposer un scénario à l'ivoirienne en Algérie.

C'est au «baroud» que Louisa Hanoune a tiré, hier, sur Ali Benouari, Ali Benflis et le général Mohand Tahar Yala. En meeting à Adrar et Tamanrasset, la secrétaire générale du Parti des travailleurs n'est pas allée de main morte contre ces trois personnalités politiques. Elle les accuse ni plus ni moins de vouloir vendre la patrie aux puissances occidentales. Elle commence par Ali Benouari.
«Cet homme qui a vécu plus de 27 ans en Suisse, cherche à tout prix à retrouver une place dans le gouvernement, quitte à vendre le pays!» accuse-t-elle, sous les applaudissements de la salle. «Il veut retrouver une place au pouvoir, sous les bombes et les missiles des Américains», ajoute-t-elle. «Sinon comment expliquer les trois lettres qu'il a envoyées au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, au président le l'Union européenne, José Manuel Baraosso et au président américain, Barack Obama pour leur demander d'intervenir dans le prochain scrutin électoral», argumente-t-elle.
«Qui l'a autorisé à parler à la place des Algériens pour demander une ingérence étrangère dans nos affaires internes?», s'insurge-t-elle. Mme Hanoune, qui rappelle que ces lettres ont été envoyées à la veille de la visite du secrétaire d'Etat américain en Algérie, estime qu'elles ont pour but d'imposer un scénario à l'ivoirienne en Algérie! «Le timing de ces lettres n'est pas un hasard. Il faut savoir que cet ancien ministre des Finances s'est rallié à un candidat (Ali Benflis, Ndlr) qui fait tout pour plaire aux puissances occidentales», fait-elle savoir.
«Ces lettres ont donc pour but d'imposer un scénario à l'ivoirienne en Algérie où le candidat qui gagnera l'élection par les urnes sera obligé de partager le pouvoir avec le candidat des puissances étrangères, qui est celui que soutient l'auteur de ces lettres», explique Louisa Hanoune. Elle rappelle à ce sujet les engagements de ce candidat au profit des lobbys et sociétés étrangères en leur proposant carrément de supprimer la règle des 51-49% dans l'investissement. «Il va même jusqu'à remettre en cause les acquis sociaux du peuple algérien pour plaire à ses sieurs», assure t-elle. La secrétaire générale du Parti des travailleurs affirme toutefois, ne pas être étonnée par un tel comportement. «C'est lorsqu'il était chef de gouvernement qu'il y a eu la loi pour privatiser le secteur de l'énergie. C'est aussi à son époque qu'il y a eu le scandale Khalifa», indique-t-elle. Mme Hanoune n'a pas été tendre également avec le général Yala, qui «s'est joint au duo en appelant John Kerry, à l'arrêt du processus électoral en cours».
«Lui aussi, il propose ses services aux étrangers pour plonger le pays dans le chaos», souligne-t-elle avant de mettre en garde contre ceux qu'elle qualifie de promoteurs de l'instabilité et du chaos. «Ils parlent de transition nationale. C'est quoi cette transition? La même qu'en Syrie, en Libye, en Irak ou en Egypte? C'est-à-dire la destruction de ce pays. Nous, on a passé cette étape depuis longtemps», atteste-t-elle d'un air exaspéré.
«Cette transition démocratique n'est que l'agenda orchestré par les Américains en créant le désordre pour avoir la mainmise sur la région. En 2010, Barack Obama avait parlé de cette transition devant des étudiants de l'université du Caire. Un an après, on a vu ce qu'on appelle le printemps arabe, qui a détruit les pays de la région», fait-elle comme analyse. Ainsi, pour Louisa Hanoune, l'Algérie est un îlot de paix au milieu d'une ceinture de feu et de flammes, qui fait encore rempart aux plans américains. Ils veulent donc rompre cette digue.«Pour cela, ils vont utiliser des hommes qui sont prêts à bruler le pays et le remettre sous colonisation juste pour monter au pouvoir», certifie-t-elle. Enfin, la candidate à la présidentielle du 17 avril promet, avec l'aide du peuple algérien, de faire barrière contre ceux qui veulent vendre le pays aux Occidentaux. «Je sais que le peuple algérien ne laissera personne marchander la souveraineté de la nation. Il les considère comme des... harkis», conclut-elle sous les ovations de la salle..

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